Nouvelle vie

Une mauvaise nouvelle : ce blog n’est plus en activité, vous n’y découvrirez donc pas de nouveaux articles, même si je le laisse en ligne pour le moment…

Mais l’excellente nouvelle, c’est que les voyages ne sont pas finis, je viens même de passer trois ans en auto-stop sur les routes d’Amérique du Sud. Toujours plus passionné par la photographie, j’ai même développé un nouveau projet en ligne, que je vous invite à découvrir : Du Monde Dans L’Objectif ! 😀

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Pour une poignée de pesos…

En argentine, l’économie est exotique et il faut perdre ses réflexes au profit d’un bon sens différent, quitte à risquer le coup de blue… je m’explique !

Le principal problème de l’Argentine est l’inflation.
Le pays connait en effet des crises économiques régulières. Par exemple en 1989, le président voulant stopper l’inflation de 100 à 600 % qui sévissait tous les ans a décidé de créer une nouvelle monnaie… pas de chance, cela a fait monter l’inflation annuelle à plus de 3000 %.
Actuellement la situation est un peu plus stable, mais l’inflation reste de l’ordre de 10 à 20 % chaque année, ce qui engendre un bon nombre de situations originales !

Première différence, tous les argentins achètent à crédit et semblent avoir raison de le faire. En effet, s’endetter et payer des taux d’intérêts devient avantageux quand l’inflation est plus importante que ces derniers taux et rend l’épargne fondante !

Ceux qui souhaitent épargner cherchent alors à convertir leurs deniers vers des monnaies plus stables, telles que le dollar ou l’euro. Forcement ceci se fait au détriment de la monnaie nationale, le pesos argentin, qui, s’il risque de ne plus être utilisé verrait son inflation s’accélérer, bref, un cercle vicieux.
En 2011, le gouvernement a donc décidé de limiter les possibilités de conversion aux argentins : il est actuellement possible de changer des pesos en dollars ou en euros mais seulement dans une certaine limite très maigre, fonction du revenu de la personne, et en effectuant de lourdes démarches administratives pour le déclarer.

C’est alors qu’est apparu un nouveau marché : le blue dollars (ou euros) !
Il s’agit en réalité du taux de change « officiel » du marché clandestin, qui propose de changer les pesos instantanément, sans paperasse et sans limitation… mais à des taux « un peu » plus cher, type 50%. Cependant, au vu de l’inflation, en quelques années l’affaire devient rentable.
Pour le touriste, c’est l’effet inverse qui se produit. A l’heure où j’écris ces lignes, le blue euro vaut 18 pesos au lieu de 10 en passant par le circuit officiel, ce qui permet de devenir drôlement plus riche ! Il suffit pour cela d’aller voir un changeur de rue, disponible dans le centre de toutes les grandes villes, nommé « arbolito », car comme les arbres ils ne bougent pas, mais à leur différence parlent pour dire « cambio, cambio » toutes les 15 secondes.
Le plus fou, c’est que tous les argentins utilisent ce marché parallèle, supposé illégal mais présenté systématiquement dans les taux de change à la télévision par exemple !

Un effet de l’inflation est aussi la dévaluation des billets.
Le pesos argentin, ou $Ar (notez la barre simple du $ à la différence du dollar), a pour plus grande monnaie le billet de 100 pesos, c’est à dire… moins de 6 euros au taux blue, et sa valeur chute de jour en jour. L’épaisseur du porte monnaie est donc impressionnante !

Billets de 50 euros et son équivalent en pesos !

Billets de 50 euros et son équivalent en pesos !

Liasse de billet de 50 et son équivalent vue de coupe

Liasse de billet de 50 et son équivalent vue de coupe

Le problème se répercute sur les distributeurs de billets, qui délivrent généralement 30 billets maximum par opération (environ 170 euros aujourd’hui). En période de congés, ceux-ci sont pris d’assauts, les argentins souhaitant mettre de coté de l’argent liquide avant de partir en vacances. Il est fréquent de voir des personnes faire des queues de 30 minutes à une heure, pour finalement se voir dire que le distributeur a été vidé et devoir partir sans le sou !

Bref, un thème compliqué, mais qui favorise fort heureusement le bon colon étranger qui vient avec une poignée d’euros ou de dollars ! 😛

 We Were Evergreen – Leeway.

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Les Porteños à la plage

Les Porteños, ce sont les habitants de Buenos Aires. Et lorsque la saison du père noël arrive que font-ils… ? Et bien ils foncent à la plage, car dans l’hémisphère sud, décembre et janvier ne sont pas synonymes de retrouvailles en famille au coin de la cheminée, en regardant par la fenêtre la neige tomber, la nostalgie de l’enfance au coin des yeux et des narines. Non, ici ce sont les vacances estivales, avec une chaude température permettant d’aller se baigner ou bronzer sous un grand soleil !

Et les plages les plus prisées par les Porteños sont très étrangement les plus proches de la capitale, c’est à dire la côte sud de Buenos Aires (puisque la côte nord appartient à l’Uruguay). Coup de chance, c’est là bas et en cette saison que mon voyage a commencé !
Un climat agréable, des rencontres exclusivement locales d’argentins, mais des prix saisonniers parfois un peu excessifs pour mon maigre objectif budgétaire…

San Clemente del Tuyu

Après la traversé de petits villages intérieurs et d’une nuit de campement sous la vigilance bienveillante de la police de Lezema, le premier arrêt balnéaire fut San Clemente del Tuyu, charmante petite ville en bord de mer, d’une taille et d’un développement raisonnables qui permettent de profiter d’une relative tranquillité.

Le routard passe difficilement inaperçu sur les plages avec son sac à dos !

Le routard passe difficilement inaperçu sur les plages avec son sac à dos !

Cet aspect différent a l’avantage d’attirer l’attention des argentins, qui sont parfois bien curieux et généreux. Alors que je voyais des familles préparer des asados (sortes de barbecues) et rêvais d’être invité à partager cette tradition argentine à la manière de modèles tel qu’Antoine de Maximy, mon vœu fut aussitôt exaucé sans avoir rien eu à faire ! L’accoutrement a attiré les questions d’une famille, qui m’a ensuite inviter à déguster la viande en sa compagnie et en bord de mer… le tout accompagné d’un vin rouge mélangé à du sprite !

Après une visite rapide de la ville, je rencontre mes hôtes pour ces quelques journées, David et Vanessa, qui construisent leur maison et vivent pour le moment en tente dans leur jardin ! Leur apparence aussi est distincte, avec un bien beau combi, un chouia de musique reggae, des conversation très intéressantes et beaucoup de partage.

A la plage avec David et Vanessa

A la plage avec David et Vanessa

Ainsi, je découvre avec eux qu’ici l’espace ne manque pas, et qu’il est possible d’entrer sur la plage en voiture (ce qui n’est pas le cas dans les villes plus grande). Le soleil tapant fort, l’abri en tente est également très populaire :

La plage ressemble parfois à un grand camping

La plage ressemble parfois à un grand camping

Le repaire des sauveteurs en mer !

Le repaire des sauveteurs en mer !

Avec ce jeune couple d’artisans du cinéma, j’ai le plaisir de connaitre et profiter des différentes plages de la ville, de tester un nouvel asado très riche au clair des étoiles, ainsi qu’une balade en canoë de mer au coucher du soleil près du port : une crique sauvage où nous sommes les seuls, avec petits îlots tranquilles, crabes, flamands roses et vols d’oiseaux au coucher du soleil…

Asado dans le jardin

Asado dans le jardin

Coucher de soleil sur le port...

Coucher de soleil sur le port…

Après cette première expérience plus que positive, je suis plein d’enthousiasme et d’espoirs. Mais pas de chance, en faisant du pouce, je suis ensuite emmené par des jeunes à Mar de Ajo où nous arrivons tard. Ils changent alors d’avis pour préférer faire la fête à m’héberger et me déposent devant un camping hors de prix. La nuit tombant et n’osant pas aller démarcher les résidents, je tente de monter la tente en me cachant au milieu de dunes de sable… Pas de chance, elle ne tient pas et me tombe dessus au milieu de la nuit !

Mar del Plata

La chance me sourit le lendemain et j’embarque pour Mar Chiquita où mon généreux chauffeur m’offre le déjeuner (un choripan !) avant de repartir.
Problème, après avoir consulté la marchande d’un glacier artisanal et abusé de ses douceurs, les campings sont tous hors de prix, avec piscine, sauna… Je décide alors de continuer par la plage jusqu’à Mar de Cobo, et au grès des investigations et des rencontres, je me retrouve en route pour Mar del Plata, ville gigantesque, quatrième plus grande d’Argentine en terme d’habitants, avec plusieurs millions de touristes venant se rajouter l’été !

Phare de Mar del Plata

Phare de Mar del Plata

 

On m’y promet d’y trouver un camping près du phare, ouvert même tard, qui se révèle être un terrible piège puisqu’il faut payer pour au moins deux nuits et au moins deux personnes…
Heureusement devant ma mine déconfite, le réceptionniste appelle un de ses amis qui vient me chercher en voiture pour un campement bon marché, dans le jardin d’une maison, avec possibilité d’utiliser ses facilités, plus toutes jeunes…

Voici quelques photos pour vous présenter un peu la ville et surtout sa démesure touristique. L’architecture est parfois simplement constituée de grands bâtiments en béton identiques, numéroté de 1 à 40, qui comportent chaque services, et détiennent un rectangle de plage jusqu’à la mer pour y louer des transats.

L'industrialisation extrême du tourisme estival...

L’industrialisation extrême du tourisme estival…

Petit endroit de côte sans plage, censé être plus sauvage...

Petit endroit de côte sans plage, censé être plus sauvage…

Pour celui qui veut être tranquille c’est râpé, le point noir dans le ciel sur la photo ci-dessus est un avion, avec banderole et hauts parleurs pour faire la promotion d’un chocolat.
La nuit, celui qui rêve de balade contemplative de la mer en longeant la côte par la costanera sera bien déçu. Il verra son attention attirée par de grands écrans lumineux tractés par bateaux ventant les produits Mc Donalds  !

Mais pour celui qui rêve de rencontrer des Argentins ou de se divertir, c’est gagné !
Je rencontre par exemple Antonio, vendeur de chewing-gum ambulant sur la plage, que j’accompagne un moment dans son entreprise.
La nuit, ce ne sont pas que les panneaux publicitaires qui s’illuminent mais toute la ville qui grouille d’activités, d’artistes de rue, d’humoristes faisant la réclame pour les théâtres, et la fontaine de la place principale s’illumine d’eau, de sons et surtout de lumières (quand même !), sous des thèmes galvanisants tel que la musique de la publicité des laves vaisselles (ou « Ainsi parlait Zarathoustra » de Richard Strauss, pour les néophytes ne jurant que par la musique classique, tsss…), ou bien cet autre thème internationalement connu comme celui interprété par M.Bean durant la cérémonie d’ouverture des JO de Londres (ou « Chariots of Fire » de Vangelis pour ceux qui accordent de l’importance à la chronologie des créations).

Artiste vendant des tickets de loterie et, une fois le tableau fini, tirant au sort celui qui le remportera !

Artiste vendant des tickets de loterie et, une fois le tableau fini, tirant au sort celui qui le remportera !

Miramar

En sortie de la ville, je fais rire des ouvriers avec mon carton me servant à faire du pouce et indiquant Ushuaïa, à 3000km de là, et ils m’offrent un maté. Ensuite, ce sont deux chauffeurs qui se bidonnent, puis, sous l’emprise d’une saine curiosité, veulent en savoir plus, s’arrêtent, et me conduisent à Miramar.

Toujours de grands édifices, la région étant très touristique, mais la ville est plus petite et la côte parait un peu plus humaine :

La côte de Miramar

La côte de Miramar

Place principale en centre ville

Place principale en centre ville

 

 

Comme dans les autres ville, le gouvernement met à disposition des attractions pour les nombreux touristes présents, sous couvert de campagnes de sensibilisation.
Certains argentins m’expliqueront qu’il s’agit très surement de publicité en vue des prochaines élections régionales et présidentielle, qui auront lieu cette année.

 

A Miramar, c’est donc le ministère des transports allié au leader national du pétrole qui proposent un simulateur de sensations:

 

Dôme gonflable censé rappeler l'obligation d'utiliser un casque !

Dôme gonflable censé rappeler l’obligation d’utiliser un casque !

A quelques kilomètres du centre, la plage devient falaise et forêt, le vivaro, plutôt bien aménagé, lieu tranquille et boisé où peuvent se pratiquer différentes activités telles que quad, équitation… ainsi que religion, puisqu’on y trouve la « Gruta de Lourdes » (grotte de Lourdes).

La grotte de Lourdes à Miramar

La grotte de Lourdes à Miramar

Par contre, les écriteaux défendent la pratique du camping, mais le seul argument rationnel avancé par le personnel pour cette interdiction étant le risque de feu de forêt, n’ayant rien pour en allumer un et la pluie faisant rage, je me permet une petite entorse au règlement et me cache pour éviter d’avoir recours au motif plus probable de cette prohibition, la présence d’un camping municipal payant !

Bivouac caché en forêt, frissons garantis !

Bivouac caché en forêt, frissons garantis !

Necochea

Gardons le meilleur pour la fin, Necochea !

Après quelques frayeurs en pouce, j’ai la chance de rencontrer un couple de chauffeurs qui me propose une visite guidée de Necochea en voiture, ainsi que de la cité jumelle, Quéquen, seulement séparée de Necochea par le rio homonyme (à Quéquen, pas à Necochea !).
A la nuit tombante et dans l’urgence, je trouve un camping à temps pour pouvoir contempler le coucher du soleil sur la plage, qui se trouve être l’une des plus grandes plages d’argentine (pas de zone de rocher ou de falaises comme précédemment), avec une longueur totale de 72km, une largeur pouvant atteindre 300 mètres les jours de grande forme et de nombreuses dunes.

Vue depuis le camping !

Vue depuis le camping !

Les dunes de sables, très présentes à Necochea.

Les dunes de sables, très présentes à Necochea.

Les jours suivants, les déambulations me montreront que le centre-ville est similaire à celui de Miramar, de nombreux immeubles et pas si démesuré. L’avantage est, qu’à l’instar de Mar Del Plata, des artistes se produisent sur la place principale de la ville le soir, mais dans une ambiance bien plus calme, sans la foule qui m’avait précédemment densément enveloppé.

Un artiste sur le fil face à son public.

Un artiste sur le fil face à son public.

Le même artiste qui a décidé de faire ses valises.

Le même artiste qui a décidé de faire ses valises.

Si la ville me semble présenter ainsi un bon compromis entre les cotés positifs d’une cité d’une certaine taille sans un bon nombre de ses possibles désagréments, un autre aspect a su me séduire, son développement industriel !
Je m’explique, Necochea détient un port important permettant de stocker et d’exporter des marchandises, souvent d’origine agricole, ainsi que de pratiquer la pêche. Les touristes ne sont donc pas une majorité écrasante de la population en été, de nombreux travailleurs y vivant et des services bon marché (restaurants !) sont également présent. La ville possède donc un aspect plus authentique, ce n’est pas seulement une station balnéaire.

Silos de stockage des céréales et chargement de bateaux.

Silos de stockage des céréales et chargement de bateaux.

Port de pêche.

Port de pêche.

Et si en plus certains endroits portuaires semblent abandonnés et propices à la photographie d’urbex…

Bateau à l'abandon.

Bateau à l’abandon.

Plus fort, bateau mais aussi pont à l'abandon, coupé en deux !!!

Plus fort, bateau mais aussi pont à l’abandon, coupé en deux !!!

… bref, pour toutes ces raisons Necochea a été mon étape préférée sur la très touristique côte nord est Argentine !

 Daft Punk – Motherboard.

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Nouvel An et Hacking…

En quête de nouvelles observations, j’ai eu la chance de pouvoir vivre puis analyser une cérémonie traditionnelle de nos amis porteños (habitants de la capitale Buenos Aires).
Pour eux, le premier jour de janvier symbolise le passage à une nouvelle année (2015 lorsque je m’y trouvais) et de grandes célébrations sont menées le 31 décembre, dernier jour de l’année en cours, appelées Fiesta del año nuevo, ce que je serais tenté de traduire par « fête du nouvel an », mais je laisserai aux linguistes le dernier mot sur ce point. D’après les écrits d’ethnologues renommés, cette cérémonie populaire aurait déjà été observée dans d’autres endroits reculés du monde par le passé…

Il faut voir cette célébration comme double, bien qu’en se vivant au présent, elle conjugue passé et futur : permettant de se remémorer entre amis ou en famille les bons moments passés, comme le passage, encore frais dans les esprits, du généreux père noël, tout en faisant habilement table rase sur les moins bons instants, comme l’accident de jokari qui a coûté un œil à Juancito, pour offrir l’illusion d’une page blanche pour écrire l’avenir.

La célébration du passé donne généralement lieu à de grands rassemblements populaires au centre des villes, pour apprécier en groupe la joie d’avoir pu profiter d’une année de plus. Cette émotion, communion entre tous s’exprime en tirant de grands feux d’artifices dans les airs.
A Buenos Aires, dans le quartier de Puerto Madero, le Puente de la Mujer (présenté dans un précédent article) est ainsi illuminé de mille couleurs. Sur les berges du port, chaque restaurant ou commerçant rivalise d’ingéniosité pour tirer un feu d’artifice plus haut, plus fort ou plus long que son voisin. En bref, montrer qu’il possède la plus grosse fusée, pour asseoir sa réputation auprès de ses clients. Toutes ces couleurs se mélangent, avec pour point d’orgue minuit, où le ciel se métamorphose en la palette d’un peintre qualifié (CAP peintre-applicateur de revêtements minimum).

Puente de la Mujer au Nouvel An

Puente de la Mujer au Nouvel An

L’antinomie entre célébration du passé et regard vers un avenir épuré des soucis n’est qu’apparente, la déferlante de feux d’artifices tirés dans tous les sens, par n’importe qui et le plus fort possible ne manquant pas de blesser ou tuer oiseaux curieux comme spectateurs, donnant parfois naissance au premier incident fâcheux que l’on tentera d’oublier l’année suivante…

Cette belle transition posée, étudions maintenant le rite permettant de tourner cette page par l’élimination sélective du passé. Lors du dernier jour travaillé de l’année, à Buenos Aires, dans le microcentre, les employés portent à l’état de confettis le contenus des dossiers de l’an passé, pour s’en débarrasser symboliquement en les lançant joyeusement par la fenêtre. Les rues s’en retrouvent transformées :

Et hop... le dossier par la fenêtre !

Et hop… le dossier par la fenêtre !

Une pluie de feuilles

Une pluie de feuilles

Quartier des banques et blindés

Quartier des banques et blindés

Les papiers ajoutent au contraste de la scène

Les papiers ajoutent au contraste de la scène

Nouveau lancé

Nouveau lancé

 

Bilan en fin de journée

Bilan en fin de journée

 

Cette tradition réjouissante et fantaisiste, bien qu’ajoutant un peu de travail aux balayeurs, m’interroge cependant. Le travail est-il un fardeau pour ces employés de bureaux, qui s’empressent de tout déchirer comme pour se soulager une fois l’année terminée ? Cela serait triste, et l’analyse des confettis l’est d’autant plus… Si certaines entreprises ou employés consciencieux utilisent des broyeuses pour faire de fins confettis légers comme la neige, il est également possible de trouver de gros morceaux déchirés à la main, parfois des feuilles A4 complètes !

Une récolte de rue...

Une récolte de rue…

Sur cet exemple, bien que j’ai tenté de recouvrir les informations concernant les clients, nous avons la correspondance d’un certain Santiago, employé d’une agence de voyage. Celui-ci nous fournit les noms et prénoms complets des membres de familles, avec numéro de chaque pièce d’identité, adresse de domicile, numéro de téléphone et adresses mails, dates de vacances, sommes payées, numéro de compte en banque…

Sans rentrer dans la paranoïa, l’usage qui en est fait ne semble pas très correct… Une récolte généralisée de ce type est un espionnage pouvant donner des idées à la concurrence, au voleur qui va connaitre les dates usuelles d’absence et l’adresse du domicile, ou au hacker amateur d’ingénierie sociale… nul besoin d’avoir suivi les cours de Régis pour se douter du risque à diffuser de tels renseignements !
La tradition est sympathique, mais les pratiquants semblent parfois peu préoccupés par la manière de l’accomplir, à méditer pour 2015 Santiago !

Pour terminer en musique, une dédicace à mon frère, élément déclencheur de ce beau voyage et qui m’a fait connaitre ce morceau…

 Röyksopp – Thank You.

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Tigre

Visiter Buenos Aires m’aura appris beaucoup. Par exemple, que le tigre n’est pas seulement un gros animal mangeant des croquettes, mais aussi une ville, située en proche périphérie de Buenos Aires et construite sur le delta du Paraná !

Il est possible d’y accéder facilement et à un prix très abordable, car la municipalité a récemment mis en service des trains très modernes (avec climatisation, et bien sûr vendeurs ambulants de stylos, stickers, super panchos, mantecol, chewing-gum…) desservant cette destination. Le dépaysement y est total, Tigre est ainsi parfois comparée à Venise, non parce que l’on y trouve aussi des restaurants proposant des pâtes, mais car la voiture n’y sert pas, tous les trajets s’y effectuant en bateau. La ville est ainsi constituée d’une multitudes de petits îlots, chacun avec son ou ses habitations, souvent construites en bois et sur pilotis, les crues pouvant y être très importantes. Bien sûr, cela fut pour moi l’occasion de prendre de nombreuses photos :

La "lancha", barque-bus transportant les habitants... et les touristes !

La « lancha », barque-bus transportant les habitants… et les touristes !

Vue d'exterieur

Vue d’exterieur

Chaque îlot a son propre ponton, souvent joliment peint !

Chaque îlot a son propre ponton, souvent joliment peint !

Deux pontons se faisant rude concurrence...

Deux pontons se faisant rude concurrence…

La lancha s'arrête à tous les pontons, y compris chez les particuliers

La lancha s’arrête à tous les pontons, y compris chez les particuliers

Maison typique : en bois et sur pilotis !

Maison typique : en bois et sur pilotis !

Transport d'ouvriers

Transport d’ouvriers

Pour moi, il s’agit du lieu idéal pour celui qui veut s’évader de la capitale, sortir de la grande ville pour retrouver la nature. Tigre est à Buenos Aires ce que la vallée de la Chevreuse est à Paris ! (*hum* *tousse*)

Nous pouvons également y trouver quelques éléments plus exotiques, dont certains m’ont ravis en tant qu’amateur d’urbex :

Un grand bateau échoué et abandonné

Un grand bateau échoué et abandonné

Un autre, en réalité les argentins semblent laisser les épaves en place

Un autre, en réalité les argentins semblent laisser les épaves en place

Une maison particulière : dans un cube de verre !

Une maison particulière : dans un cube de verre !

Le fameux requin-Tigre

Le fameux requin-Tigre

 

 

Aphex Twin – 14th Avril.

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Buenos Aires – Derniers quartiers

Un dernier article pour ne pas m’attarder indéfiniment sur tous les quartiers de Buenos Aires et exhiber mes dernières photos de la capitale !

Commençons par la fin en évoquant le quartier de Recoleta, qui est surtout connu pour son cimetière, une sorte d’équivalent local du cimetière du Père Lachaise pour ceux qui connaissent, un « cemetario la silla » donc…

Je vous laisse entre les mains des petits commentaires en dessous de chaque photo pour bien comprendre, sachez seulement que la première photo, sans vous refaire toute l’histoire du péronisme bien connu de tous, est le lieu de sépulture d’Eva Duarte (ou Eva Peron), « Evita », rien que ça !
Comment ? Si, l’histoire du péronisme ?! Pffff… non mais oh, je ne suis pas une encyclopédie mais je vous conseille très fortement la page wikipedia, qui aborde une période historique très importante pour l’Argentine, Juan Perón ayant été un président ayant marqué le pays (pour son développement social mais aussi pour son autoritarisme et culte de la personnalité toujours présent… :P) :

Une "rue" du cimetière

Une « rue » du cimetière

Tombeau d'Eva Duarte

Tombeau d’Eva Duarte

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La ville cimetière

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Avoir Jésus comme gardien de sa sépulture… la classe !

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Même les anges agonissaient de tristesse de le voir mort…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maintenant que ce petit tour a été fait, je vous propose d’aller nous balader dans le centre, quartier « microcentro ». Plus précisément, dans la cathédrale métropolitaine de Buenos Aires.

Vue d'exterieur

Vue d’extérieur

Pourquoi me demanderez vous peut-être ? Et bien car ici se cache aussi un autre mort célèbre et connu de tous, une rue portant son nom dans chaque ville, je veux parler du… général San Martin, qui est l’un des héros national, libérateur de l’Argentine, rien que ça !

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Vue d’intérieur

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Le tombeau de San Martin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

San Martin est ainsi présenté dans un magnifique tombeau signé Albert-Ernest Carrier-Belleuse, un français, il fallait donc bien le citer en bon chauvin, et gardé 24h/24 et 7j/7 par les grenadiers argentins, qui lui rendent ainsi hommage à leur manière, c’est à dire sans bouger et en regardant fixement dans le vide.
Nous noterons toutefois que de temps en temps, comme sur la photo de droite ci-dessus, il y a la relève de la garde. Tous le monde se met en mouvement, il s’agit d’un moment très solennel, sauf que… quand j’y était un guide commentait chaque de leurs actions et tentait d’animer la scène un peu à la manière d’un chauffeur de salle, nous demandant d’applaudir, etc. Dans une cathédrale tout de même…

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Ambassade de France

 

 

Restons sur le thème du chauvinisme avec un autre bâtiment, l’ambassade française, dont l’architecture dépareille avec les alentours et fait très… française, voir haussmannienne tient tant qu’on y est !

 

 

 

 

 

 

 

 

Un autre monument fameux dans le centre est le Théâtre Colón, qui comme son nom l’indique est un opéra, nom provenant d’après mes sources historiques officielles d’une sinistre histoire post-gastrique…

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Notre guide pour cette visite

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Escalier principal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La salle principale, ambiance feutrée

Comme l’a expliquée notre guide, de part son architecture très classique et son excellente acoustique, ce lieu est souvent comparé au Palais Garnier à Paris !

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Obélisque de Buenos Aires

Une sorte d’équivalent à la tour Eiffel est l’obélisque de Buenos Aires, ci-contre.

Également dans le centre, on trouve également le plus haut lieu de pouvoir, équivalent de la maison blanche mais dans une autre couleur, j’ai nommé la Casa Rosada !
Toujours d’après mes sources historiques formelles, cette coloration rose s’explique par le fait que la personne dirigeant le pays est une femme, Cristina Kirchner, un caprice de l’exécutif donc…

 

 

 

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Casa Rosada

Et juste parce qu’il me reste des photos, je termine avec un aperçu du quartier de Palermo, également le nom d’une bière qui y est produite, quartier résidentiel très boisé et tranquille :

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Palermo

Et le tout nouveau quartier de Puerto Madero, qui fut un port censé être à la pointe en fin du 19ème siècle, mais face à la taille des bateaux, est très vite devenu inutilisable, et un quartier abandonné, avec terrains vagues, entrepôts désaffectés et tout… bizarrement un quartier dit dangereux !
Celui ci a complètement été transformé dans les années 90, refait, et est devenu un lieu à l’architecture moderne, de bureaux et de demeures chics, le quartier le plus jeune de Buenos Aires ! Il est généralement symbolisé par son pont, inauguré en 2001, « El Puente de la Mujer » :

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El puente de la mujer

 Chilly Gonzales – I Am Europe.

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Buenos Aires – San Telmo

San Telmo est un des quartiers les plus anciens de Buenos Aires, où a séjourné un grand homme durant la seconde moité de l’an 2014 : mon frère Korantin (nom imprononçable pour les argentins !).

Toutes sortes d’architectures s’y mélangent joyeusement, mais les bâtiments ont bien été préservés et peu modifiés au fil du temps. C’est un quartier charmant, pittoresque, dont les rues sont majoritairement pavés, et qui se caractérise par sa diversité, ses nombreuses activité, un coté un peu bohème. Il y a ainsi tous les dimanche la Feria de San Telmo, un grand marché dont je n’ai malheureusement pas de photos, mais les boutiques du secteur sont plutôt sympathiques :

Décoration à base de vinyles...

Décoration à base de vinyles…

De nombreuses fresques décorent également agréablement ce quartier :

Bienvenu à San Telmo !

Bienvenu à San Telmo !

En face du quartier miitaire

En face du quartier militaire

Une maison qui aime les chats

Une maison qui aime les chats !

Magnifique portrait !

Magnifique portrait !

Comme partout en Argentine le foot étant un sport très populaire, il fait l’objet de nombreux tags, que ce soit pour représenter une équipe du quartier ou soutenir la sélection nationale.

 

 

 

 

 

Une autre personnage très souvent représenté est Mafalda, son auteur Quino étant argentin et une célébrité !

Tous les personnages posant gentiment avec leur auteur

Tous les personnages posant gentiment avec leur auteur

San Telmo est aussi un des quartiers principal de Buenos Aires pour danser le tango. On y trouve de nombreuses « milonga » où se dernier se pratique, ainsi que la place Dorrego où se réunissent librement et régulièrement de nombreux adeptes.

 

Et pour rester dans le thème, un peu de tango… mais avec de l’electro, un peu à la Caravan Palace ! (merci à Carla pour la découverte).

 Bajofondo – Milongon.

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Buenos Aires – La Boca

La boca est l’un des principal « barrio », ou quartier de Buenos Aires. Puisque mon lectorat réclame continuellement des photos, et bien c’est parti, avec une des entrées représentant le quartier en peinture, et orné d’un grand panneau métallique nous souhaitant la bienvenue dans le style « Fileteado », typique de Buenos Aires :

Boca signifie bouche en francais

Bienvenue à la Boca !

Vue d'ensemble

Vue d’ensemble

Un tag patriotique et contestataire !

Un tag patriotique et contestataire !

Ce quartier hébergeait le port de la ville au 19ème siècle et était le lieu ou arrivait les immigrants, principalement italiens, à la fin de cette même période. La population, très modeste, vivait dans des « conventillo », petites maisons de taules peintes, car  les restes de peinture des navires servaient à agrémenter le quartier de jolies couleur !

Le cœur du quartier est « El Caminito », très prisé par les touristes, entouré de ces maisons colorées, ornées parfois de marionnettes de papier à l’effigie de personnalités argentines. Le quartier demeure sinon l’un des plus pauvres de Buenos Aires, ce qui cause parfois quelques problèmes aux touristes (méfiez vous des mobylettes qu’ils disaient…).

Une ruelle, de nom du fondateur du quartier !

Une ruelle, de nom du fondateur du quartier !

Début du "Caminito"

Début du « Caminito »

Casa Amarilla... ou la maison jaune !

Casa Amarilla… ou la maison jaune !

Habitation typique : el conventillo  !

Habitation typique : el conventillo !

Chaque conventillo, de la taille d'une pièce, héberge une famille...

Chaque conventillo, de la taille d’une pièce, héberge une famille…

De gauche à droite : Maradona, Eva Perón et Carlos Gardel !

De gauche à droite : Maradona, Eva Perón et Carlos Gardel !

La Boca est également le siège et le nom (Club Atlético Boca Juniors) de l’une des deux plus grosses équipes de football du pays et de la ville, avec River Plate, qui sont les grandes rivales…

La légende nous narre qu’en 1905, de jeunes hommes qui s’ennuyaient secs, désireux de faire du sport, fondèrent le club en lui donnant le nom du quartier. Décidément en manque d’inspiration ne sachant quelles couleurs choisir pour leur équipe, et après avoir un temps envisagé de se la jouer à chifoumi, l’idée d’élire les couleurs du premier pavillon se présentant au port fut émise. Ce fut finalement la suède qui l’emporta, et par là même le bleu et le jaune, que vous aurez peut-être remarqué très présentes sur les dernières photos. Le stade, construit en 1938, fut nommé populairement « La Bombonera » (la boite à bonbons) de par sa forme.

La Bombonera, stade de l’équipe de la Boca.

La légende des couleurs de l'équipe

La légende des couleurs de l’équipe

 Mexican Institute of Sound – Cumbia.

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Le choc des civilisations

Pour appréhender au mieux ce qu’est l’Amérique du sud aujourd’hui, je vous propose, comme le nom de cet article ne l’indique pas, d’aborder les différences culturelles. Lao Tseu, toujours en avance sur son temps, disait bien qu’un bon schéma vaut mieux qu’un long discours… Ainsi, énumérons point par point toutes les petites choses qui m’ont frappé lors de mon arrivée :

– Déjà, quand en France il fait 0°C, ici c’est l’été et il fait 35°C ! 🙂
– Noël se fête ainsi dans la chaleur, mais certains codes occidentaux sont repris. Ainsi il y a bien des « sapins de noël », mais faits de guirlandes ou souvent de bouteilles vides.
– Buenos Aires fourmille de bus et de taxis (plus de 30 000 !) qui roulent comme des fous.
– Pour faire s’arrêter un bus, tenez vous bien droit et en évidence sur le coté de la route, puis, effectuez fermement un salut nazi à l’adresse du chauffeur !
D’après mes sources officielles, il s’agirait d’un héritage historique, l’Argentine ayant accueilli des dizaines de milliers de « réfugiés allemands politiquement réprimés dans leur pays d’origine » à la fin de la seconde guerre mondiale…
– L’espagnol n’est pas le même qu’en Espagne. A Buenos aires les « ll » (prononcer « li ») ou « y » se disent « ch ». Ainsi « Yo me llamo samuel » devient « cho me chamo Samuel ».
– Tous le monde passe son temps à boire du maté. J’essaierai d’en reparler lors d’un article consacré aux traditions culinaires.
– Le foot est LA religion absolue de chacun, suivi de très près par le pape argentin Fransisco. Lorsque j’annonce ma nationalité, tout le monde est capable de me parler des équipes françaises avec enthousiasme… avant de constater mon ignorance totale !
– Enfin, les argentins sont très « cools ». Vaut mieux souvent ne pas être pressé ou exigeant… L’avantage est qu’il n’existe quasiment jamais de problèmes, tout est possible, il suffit souvent de demander et chacun va à son tour se renseigner jusqu’à trouver une solution plus ou moins acceptable, quelque soit le temps nécessaire pour cela !

 The Avalanches – Frontier Psychiatrist.

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Une nouvelle aventure commence…

Et voilà c’est le départ !

Je quitte France, famille, amis, travail, revenu et vie stable et pépère pour partir vers l’inconnu et l’aventure ! 😀

Forcément, il y a quelques doutes et un peu d’appréhension, mais surtout beaucoup d’excitation, soif d’aller vers d’autres horizons, envie de vivre de nouvelles expériences ! Ce qui me pousse particulièrement à partir aujourd’hui, outre le fait qu’aucun voyageur ne semble ensuite exprimer de regrets sur son périple sinon de l’enrichissement, c’est aussi les encouragements de mes proches à se lancer, oser, durant une période de ma vie qui semble appropriée, la santé de la jeunesse, pas d’attache trop forte m’obligeant à m’ancrer en France (famille, enfants, plantation de spaghettis…) et déjà une première expérience professionnelle.

L’idée est simple, après les fêtes de fin d’année en famille, je me donne un an pour voyager, parcourir les routes d’Amérique du sud (Argentine, puis peut-être Bolivie, Pérou et plus ?), avec comme seul compagnon de route mon sac à dos, devenir un « mochilero » comme le disent les espagnols.
L’objectif sera de vivre avec 10€ par jour maximum, et cela devra servir d’occasion pour aller vers les autres, découvrir et partager différents modes de vie, tester l’auto-stop, le couchsurfing, travailler mon espagnol pour demander mon chemin, à manger, pouvoir dénicher un lieu où camper sauvagement…

Le départ s’est fait de Paris, avec escale à Istanbul où j’ai testé la nuit dans l’aéroport et me suis fait chasser à 06h de mon banc-lit car le personnel souhaitait vider la salle pour procéder à un embarquement. Ensuite, pause technique à Sao Paulo et arrivée à Buenos Aires ! Le voyage fut assuré par Turkish Airlines qui m’a même surclassé en zone confort sur la deuxième partie du vol. J’ai ainsi eu l’immense privilège de pouvoir jouir d’une quantité incommensurable d’espace pour mes jambes, d’accoudoirs doubles, de petites lumières, écran et tablette rétractables, d’un menu du jour ainsi que d’une trousse de toilette contenant savon, dentifrice, brosse à dents, boules Quies, couvre œil et chaussons de cabine !

La monture qui me transporta bravement d'Istanbul à Buenos Aires

La monture qui me transporta bravement d’Istanbul à Buenos Aires

Cabine classe confort ! :)

Cabine zone confort !

J’espère que l’ensemble de mon périple se passera aussi bien et essaierais de vous en tenir informé ici, au grès des connexions internet…

Je remercie d’avance tout ceux qui prendrons le temps de me lire, de m’envoyer de petits messages d’encouragement et bien sûr toutes les personnes qui m’aideront sur la route !

Bien sur, je reprends la coutume consistant à publier un morceau en conclusion de chaque article… peut-être bientôt de la musique locale ?

 Röyksopp – De Ushuaia a La Quiaca.

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