Comme titre, j’avais d’abord pensé à : Air Canada, ça c’est du vol ! Mais finalement, je n’ai pas gardé ce slogan, car pourquoi sous entendre des choses aussi affreuses alors que le voyage s’est très bien passé ? 🙂
Tout d’abord l’embarquement. A l’aéroport, même si le temps d’attente aurait pu sembler long, je ne me suis pas ennuyé. N’ayant jamais pris l’avion auparavant, je ne voyais pas le temps passer, et me surprenais à rêver à chaque évocation des mots avion, canada, embarquement, hôtesse de l’air, ou encore caribou…
Une fois dans l’avion, j’ai rejoint ma place, où un oreiller et une couette (?) m’attendaient. Cela ne m’a pas du tout servi. J’ai également pu découvrir les légendaires bornes de divertissements incrustées dans les sièges avant. Celles ci proposent une carte avec la position de l’avion en temps réel, de la musique, des films …
Pas de films de gladiateurs au menu, mais j’ai pu combler mes lacunes cinématographiques en regardant 2001 l’odyssée de l’espace de Kubrick, en version originale. Au final cela m’a occupé cinq heures : deux pour regarder le film, et à peu près trois heures pour trouver où brancher les écouteurs, que j’imaginais aller sur le siège de devant, près de l’écran, alors qu’en réalité ceux ci se branchaient dans l’accoudoir de mon siège.
Le décollage a été beaucoup plus long que ce que je m’imaginais. En réalité, l’avion fait des petit tours sur la piste à vitesse réduite, avant de trouver la voie où décoller. A ce moment l’accélération est franche, et on quitte le sol ! Il faut un petit temps pour s’habituer à l’idée mais c’est une sensation agréable, avec un petit air de Google Earth !
Lorsque l’avion à pris son altitude de vol, c’est également très impressionnant. Pour une fois nous sommes au dessus des nuages, et survolons une sorte de mer de coton, très joli à voir :
Niveau nourriture, je ne m’attendais pas à grand chose, du type nourriture SNCF avec pain azyme. Et bien Air Canada m’a surprit, car c’était très bon ! En collation : une sorte de galette de blé roulée, avec du poulet et une sauce chinoise (oignons, épices, pousses de bambou).
En repas, quelque chose qui ressemblait à de la nourriture d’hôpital, mais en pas fade du tout, voir même en trop épicé.
Par contre, je m’attendais à un environnement calme et j’ai été surpris par le bruit de fond des réacteurs. Même si au bout d’un moment l’on s’habitue, cela rajoute de la fatigue. Avec le décalage horaire qui rajoute 6 heures, j’ai eu du mal à tenir éveillé, et ai surpris mon estomac en faisant deux fois plus de repas qu’en une journée classique.
Au final, même si l’atterrissage est rude, secoue le ventre et fait pleurer les petits enfants, il s’est passé sans encombres. Je suis donc bien arrivé au Canada et vais pouvoir me goinfrer de sirop d’érable !
C’est un bien beau billet que tu nous a pondu !
J’aime bien l’organisation ultra-propre de montréal, et j’ai adoré le « Repas Air Canada / Sac à vomi » :p