Un dernier article pour ne pas m’attarder indéfiniment sur tous les quartiers de Buenos Aires et exhiber mes dernières photos de la capitale !
Commençons par la fin en évoquant le quartier de Recoleta, qui est surtout connu pour son cimetière, une sorte d’équivalent local du cimetière du Père Lachaise pour ceux qui connaissent, un « cemetario la silla » donc…
Je vous laisse entre les mains des petits commentaires en dessous de chaque photo pour bien comprendre, sachez seulement que la première photo, sans vous refaire toute l’histoire du péronisme bien connu de tous, est le lieu de sépulture d’Eva Duarte (ou Eva Peron), « Evita », rien que ça !
Comment ? Si, l’histoire du péronisme ?! Pffff… non mais oh, je ne suis pas une encyclopédie mais je vous conseille très fortement la page wikipedia, qui aborde une période historique très importante pour l’Argentine, Juan Perón ayant été un président ayant marqué le pays (pour son développement social mais aussi pour son autoritarisme et culte de la personnalité toujours présent… :P) :
Maintenant que ce petit tour a été fait, je vous propose d’aller nous balader dans le centre, quartier « microcentro ». Plus précisément, dans la cathédrale métropolitaine de Buenos Aires.
Pourquoi me demanderez vous peut-être ? Et bien car ici se cache aussi un autre mort célèbre et connu de tous, une rue portant son nom dans chaque ville, je veux parler du… général San Martin, qui est l’un des héros national, libérateur de l’Argentine, rien que ça !
San Martin est ainsi présenté dans un magnifique tombeau signé Albert-Ernest Carrier-Belleuse, un français, il fallait donc bien le citer en bon chauvin, et gardé 24h/24 et 7j/7 par les grenadiers argentins, qui lui rendent ainsi hommage à leur manière, c’est à dire sans bouger et en regardant fixement dans le vide.
Nous noterons toutefois que de temps en temps, comme sur la photo de droite ci-dessus, il y a la relève de la garde. Tous le monde se met en mouvement, il s’agit d’un moment très solennel, sauf que… quand j’y était un guide commentait chaque de leurs actions et tentait d’animer la scène un peu à la manière d’un chauffeur de salle, nous demandant d’applaudir, etc. Dans une cathédrale tout de même…

Ambassade de France
Restons sur le thème du chauvinisme avec un autre bâtiment, l’ambassade française, dont l’architecture dépareille avec les alentours et fait très… française, voir haussmannienne tient tant qu’on y est !
Un autre monument fameux dans le centre est le Théâtre Colón, qui comme son nom l’indique est un opéra, nom provenant d’après mes sources historiques officielles d’une sinistre histoire post-gastrique…
Comme l’a expliquée notre guide, de part son architecture très classique et son excellente acoustique, ce lieu est souvent comparé au Palais Garnier à Paris !
Une sorte d’équivalent à la tour Eiffel est l’obélisque de Buenos Aires, ci-contre.
Également dans le centre, on trouve également le plus haut lieu de pouvoir, équivalent de la maison blanche mais dans une autre couleur, j’ai nommé la Casa Rosada !
Toujours d’après mes sources historiques formelles, cette coloration rose s’explique par le fait que la personne dirigeant le pays est une femme, Cristina Kirchner, un caprice de l’exécutif donc…
Et juste parce qu’il me reste des photos, je termine avec un aperçu du quartier de Palermo, également le nom d’une bière qui y est produite, quartier résidentiel très boisé et tranquille :
Et le tout nouveau quartier de Puerto Madero, qui fut un port censé être à la pointe en fin du 19ème siècle, mais face à la taille des bateaux, est très vite devenu inutilisable, et un quartier abandonné, avec terrains vagues, entrepôts désaffectés et tout… bizarrement un quartier dit dangereux !
Celui ci a complètement été transformé dans les années 90, refait, et est devenu un lieu à l’architecture moderne, de bureaux et de demeures chics, le quartier le plus jeune de Buenos Aires ! Il est généralement symbolisé par son pont, inauguré en 2001, « El Puente de la Mujer » :