En parallèle du week-end Summer School, Coline et Sabrina, qui m’avaient gentiment hébergé lors de mon séjour à Toronto, sont venues découvrir Montréal. Voici donc un aperçu de ce week-end !
Le vendredi soir, nous sommes sortis en centre-ville de Montréal, arrêt à la station de métro Place des Arts. C’est à cet endroit, en cœur du quartier des spectacles, que nous avons pu profiter des Francofolies de Montréal. Pour ceux qui connaîtraient, le principe est le même que les Francofolies de la Rochelle (et le fondateur aussi) : uniquement des artistes de pays francophones, ou utilisant la langue française (ou québécoise). Le festival est par contre beaucoup plus grand, avec beaucoup plus de spectateurs comme d’artistes, et gros point positif : plus de la moitié des concerts sont accessibles gratuitement !
Si tout se passe bien, j’écrirais d’ailleurs un article à ce sujet prochainement, car l’été Montréal est vraiment la ville des festivals !
Le samedi, nous testons une adresse piquée dans le guide du routard et recommandée par des amis : La Paryse. C’est un restaurant à burgers (pas un fast-food), dont la déco est plutôt ancienne. Les dessous de tables sont une très bonne idée des propriétaires. Sur chacun figure un coloriage, et des pastels sont mis à la disposition des clients. Nous avons donc pu faire tout plein de beaux coloriages !
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Ensuite, pour que Coline et Sabrina aient un bon aperçu de Montréal, nous décidons de reprendre le trafjet du tour de la ville fait avec Maxime : visite du centre-ville l’aprem’, du vieux port le soir, et le dimanche à Mont-Royal. Je les emmène donc tout d’abord voir les tags de l’UQAM, et coté positif de retourner sur des lieux déjà visités : nous ne nous sommes pas perdus dans l’UQAM ! Mieux encore, j’ai découvert des tags que je n’avais pas repéré la première fois, comme celui-ci :
Durant la promenade en centre-ville, nous passons également devant de très belles peintures, sur des façades de maisons :
Nous croisons aussi un drôle de monsieur, s’était-il égaré ?
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En fait, il se rendait à une manifestation qui se trouva aussi être sur notre passage, quelque chose à propos d’écologie. Il y avait des petits cœurs à coté des mots « air », « terre » ou « eau », un manifestant tenait une pancarte « go frack yourself » … Évidemment, les meneurs tenaient des discours très révoltés, mais en québécois, ce qui est toujours ben plus le fun !
« Nous sommes pour l’énergie hydraulique, le solaire, la géothermie, et l’éolien lorsqu’il est bien situé ! »
Bien sur, Coline a tout de suite adhéré à leur cause, et est allée manifester avec eux !
Après être parvenu à se frayer un chemin à travers les manifestants, nous sommes allés nous ressourcer sur les pelouses de McGill University, où nous avons retrouvé nos amis fans d’Harry Potter (voir l’article sur le Quidditch) :
Bien entendu, ce fut une révélation pour Coline, qui a décidé de se joindre à eux :
Logiquement, nous décidons de nous asseoir pour contempler les exploits de nos sportifs préférés. Antoin n’étant pas avec nous, les écureuils ne craignaient rien, se rapprochaient dangereusement de nous, et venaient même jusqu’à commettre des dérobades dans nos propres mains ! (cf. photo ci-contre). D’autres restaient à quelques mètres, et nous défiaient de leurs petits yeux fourbes et vils de pervers :
Finalement sortis indemnes de cette attaque inattendue, nous poursuivons la visite du centre-ville. Nous passons devant une marchande de souvenirs, et nous nous y arrêtons pour goûter du beurre d’érable. Coline nous dit le plus grand bien des sucres d’érable, en achète un sachet, et nous y fait goûter. Et bien c’est super sucré, et donc forcement trop méga bon !
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Nous passons ensuite devant le centre Bell, où comme son nom l’indique il n’y a pas de moutons, mais bien les Canadiens de Montréal (si vous suiviez un peu …).
Nous passons donc devant le temple de la renommée des Canadiens, avec expositions d’objets ayant appartenu aux joueurs, des statues, et des portraits à leur effigies, pour que leur gloire soit éternelle !
N’étant pas passés aux horaires d’ouvertures, nous avons dus nous contenter des vitrines, et je ne pourrais donc pas vous en dire plus (mais c’est bien fait pour vous, vous n’aviez qu’à être sage d’abord !).
Après cette visite, je suggérais à mes amies d’aller visiter le vieux port, puis le parc Jean Drapeau situé sur une ile juste en face, et d’aller se régaler à Chinatown … sans moi ! En effet, l’heure fatidique avait hélas sonnée pour moi, et je devais me rendre dans l’hôtel quatre étoiles dont je vous ai parlé dans l’article précédent. Le destin m’avait condamné à y manger ma pitance du soir au banquet qu’ils offraient. La vie est parfois trop cruelle…
Après quelques heures, je retourne à leur rencontre, et nous restons aux Francofolies jusqu’à pas d’heure, mais j’en ai également déjà parlé, je ne m’attarderais donc pas plus.
(Ellipse temporelle)
Vers 13H le lendemain matin, nous nous mangeons levons … mes excuses pour ce lapsus.
Oui, je vais encore parler de nourriture. Désolé pour ceux qui me le reprochent ou qui y sont allergiques ! Mais le tourisme avec des amis, c’est certes à 50% la découverte de jolis lieux, mais l’autre 50% est dicté par l’estomac et consiste à trouver des endroits où manger. Quand en plus il y a des offres gastronomiques différentes, comme les restaurants à brunchs, il faut bien en profiter !
Cette expérience nous rendant euphoriques mais nauséeux, nous allons ensuite passer l’après-midi à Mont-Royal, où tout le monde se pose sur les pelouses les dimanches, pour écouter ceux qui viennent y jouer du tam-tam. Nous regardions tranquillement un combat de petits chiens sur la pelouse, avec autour de nous des joueurs de tam-tam, des saltimbanques, des hippies, et autres drogués, quand soudain une silhouette moyenâgeuse (dans les 30 ou 40 ans) a attiré notre attention. Un individu vêtu d’une armure et tenant une épée à la main se dirigeait d’un pas ferme vers une direction encore inconnue. Conscients du danger, nous décidons de le suivre, mais en gardant une bonne distance. Finalement, nous débouchons sur une plaine où moult chevaliers se retrouvent. Après enquête, il s’est avéré que ce rassemblement à lieu tous les week-end après-midis pendant l’été.
Comme pour le Quidditch, des règles semblent établies. Il y a deux camp qui s’affrontent, et lorsqu’une personne est touchée, parfois celle-ci lâche une de ses armes, n’utilise plus qu’un bras, ou se retire du jeu en s’asseyant par terre. Bien entendu, le dernier à rester debout a gagné. Même si ce sont majoritairement des hommes qui jouent, ce qui est amusant est qu’il y a une grande variété de costumes, plus ou moins d’époque, et des joueurs de vraiment tous âges. Un très bon esprit règne, tout le monde est fair-play et pas trop méchants avec les tout petits (mais bon faut pas pousser non plus, ils se font éliminer avant la fin quand même …) :
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Sortis indemnes, mais un peu tard, de cette aventure, l’heure était venue de retourner au centre ville pour que nos deux Torontoises reprennent le chemin du retour. Ayant un peu d’avance, nous nous arrêtons aux Foufounes Électriques. Même si ce dernier nom peut sembler un peu étrange, il s’agit en réalité d’un bar très sympa et populaire à Montréal.
La décoration de la terrasse est sur le thème jungle/ile de pâques, et celle de l’intérieur est faite de tableaux avec des zombies, qui sont à vendre donc renouvelés régulièrement. Le tout sur fond musical de rock/métal doux, et avec pour un prix très raisonnable une bière Unibroue à la main. Enfin cela est vrai pour nous mais pas pour Antoin, qui, sensible à de tels degrés d’alcool, a préféré siroter un verre de ce qui semble être du jus d’ananas (cf. photo ci-contre).
Après avoir bu son jus, ce qui est déjà très fort pour lui, Antoin a eu plein de délires et d’hallucinations, et nous a parlé d’un univers parallèle. Il nous a d’ailleurs rapporté une photo de ce voyage incroyable au pays des chats-lasers :
Et le week-end est déjà fini … Comme à l’accoutumé, toutes les photos en haute qualité sont à retrouver dans la galerie photo.
Pour cet article, je n’ai pas hésité à mettre de grosses touches d’humour/délires. Si vous trouvez que ça alourdi le style et rend trop pénible la lecture, surtout, n’hésitez pas à utiliser la fonction commentaire pour envoyer vos insultes !
Voilà, gros bisous !
Sam, je te prie instamment de crever dans des souffrances particulièrement terribles, et ceci afin de venger mon honneur d’alcoolophile, surtout vis-à-vis des bières Unibroue.
Merci.