Polytechnique : une tuerie !

C’est le 6 décembre 1989 à 17H10 tapante que Marc Lépine, alors âgé de 25 ans, entra dans l’école polytechnique armé d’un fusil semi-automatique. Ce dernier sema la mort et la désolation partout sur son passage, tuant au total plus de 13 personnes (14 pour être exact), qui se sont trouvées – par un mystérieux hasard – être toutes des femmes.

BOUH !

Carte trop épaisse pour respecter la norme ISO 7816

Cette même année, le petit Samuel Auguste naquit dans un autre pays francophone. Un signe du destin ? Surement … Toujours est-il que le voilà aujourd’hui arrivé à l’école Polytechnique, et affecté au sein de l’équipe du GIGL (Génie Informatique et Génie Logiciel).

Même si cela me fait de la peine, et que j’ai beaucoup de mal à l’admettre, l’école Polytechnique est nettement plus imposante que l’ENSICAEN. Le campus est commun avec celui de l’université et s’étend en gros sur 2 km de long, et couvre 3 stations de métro.

Mais où va le Monsieur ?

Au fond, l'université.

Pour accéder au campus situé sur les hauteurs, il y a forcement un escalier, très imposant. Plus impressionnant encore, les escalators qui l’accompagnent, et qui doivent être les plus long que j’ai vu à ce jour. Chose amusante : ici il y a des escalators partout (magasins, métro … et même à l’école), mais par contre un escalator sur 3 est en panne !

Si tu montes pas par l'escalier t'es vraiment une flipette !

Vas y, prends l'escalier !

Et donc l’escalator :

Feignasse !!!

Non, ce n'est pas un toboggan ...

L’école polytechnique est constituée de plusieurs pavillons. Chose surprenante, les pavillons tout comme les salles de classes portent le noms de généreux donateurs. Il peut s’agir du nom de particuliers fortunés (comme le Pavillon Claudette-MacKay-Lassonde ou je travaille), ou du nom d’entreprises. Le vice est poussé très loin puisqu’à HEC, les étudiants peuvent, pour la modique somme de 5000 $, faire graver sur une dalle du hall d’entrée leur nom et leur promotion …

Bon, revenons à Polytechnique, avec quelques images de l’extérieur :

Panormama.

Panormama.

Entrée

Entrée de Poly.

Au total, 6 étages de couleurs.

Au total, 6 étages de couleurs.

A l’intérieur, chaque étage est peint d’une couleur différente, souvent très criarde, ce qui n’est pas sans rappeler un bâtiment d’une certaine école française … mais en plus grand et en plus beau !

En vrai, les petites lumières clignotent !

En vrai, les petites lumières clignotent !

 

 

Ah oui et pour finir, très important, la salle des serveurs :

 

 

 

 

Voilà, pour plus de photos n’hésitez pas à aller voir la galerie !

Vampire Weekend – Campus

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Reflex !

Certains ont sûrement eu vent de ce projet avant que je ne quitte me terre natale : je désirais m’acheter un reflex pour élargir mes horizons photographiques et, en particulier, pouvoir prendre tout plein de jolies photos de mon extraordinaire voyage …
Et bien c’est aujourd’hui chose faite. Je suis désormais l’heureux détenteur d’un Nikon D90, que j’ai équipé pour débuter d’un objectif 18-55mm f/3,5-5,6.

Fromage !!!

Les deux inséparables compagnons !

Ces derniers chiffres m’ont longtemps paru obscurs et le sont peut-être encore pour vous, mais je suis finalement parvenu à les comprendre après de nombreux tests avec mon reflex, et d’encore plus nombreuses lectures sur des notions comme l’ouverture, la vitesse d’obturation, la profondeur de champ, la netteté ou encore le format RAW.

 

Maintenant que j’ai commencé à apprivoiser cet appareil – il ne tente plus de m’étrangler avec sa sangle lorsque je le passe autour du cou – le but va bien sur être de prendre des jolies photos et de les partager. Ainsi naît sur ma page un nouvel onglet, intitulé naïvement « Galerie Photo », et dont le futur sera normalement de se remplir aussi sûrement que l’estomac d’un boulimique (voir la galerie).

Air – Photograph

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Un pied dans Lacombe

Le 3177 avenue Lacombe, appartement 1. Voilà où j’habite en ce moment. Maintenant que vous avez l’adresse, vous êtes obligés de venir, aucune excuse possible !
L’appartement est un 4 et demi, expression québécoise qui signifie trois chambre, une pièce supplémentaire (cuisine), la moitié restante correspondant à la salle de bain.
La coloc est plutôt bien située : moins de 10 min de Polytechnique à pieds, et à 2 minutes de stations de métro.

Ici aussi, des gens marchent dans la rue ...

D’extérieur, le look est typique de l’habitat traditionnel canadien, c’est à dire un chalet en rondins de une maison en brique rouge, voir la photo ci-contre. L’impression générale est que toutes les maisons sont identiques, chose qui se remarque particulièrement dans la rue (puisque par définition la rue est l’endroit où il y a des maisons de chaque côté).

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Berger rentrant ses moutons

 

A l’intérieur tout est normal sauf que c’est une collocation, mais une vraie, pas celle de l’internat où le ménage et le manger se font tout seul. Il faut donc un petit temps d’adaptation, mais le gros avantage c’est qu’il y a beaucoup, beaucoup moins d’exigences du coté du rangement et du ménage !

 

Parlons à présent du plus important : je partage les lieux avec deux colocs officiels. Afin de respecter leur anonymat, je les affublerais par la suite de surnoms ridicules, disons Antoin et genre Ludivine ! Il y a aussi un colloc officieux : Cédric, petit ami de Ludivine, qui vit avec nous la plupart du temps. Comme vous aurez pu le deviner, mes colocs sont très méchants et horribles avec moi. Bien sûr, je ne dis pas ça juste parce qu’ils lisent mon blog. L’autre jour encore, je les ai vu jeter des cailloux sur une grand-mère aveugle qui tentait de traverser la rue sur son unique jambe – la pauvre.
Antoin est Français et vient de l’ISIMA. Étudiant en informatique, il est terriblement vicieux et s’inflige régulièrement de grosses doses de nanars. Son principal handicap est son obésité, due en grande partie aux quantités astronomiques de pâtes qu’il mange.
Ludivine est Française d’origine, mais habite à Montréal depuis quelques années, puisqu’elle fait ses études à HEC. Sa méchanceté va très loin, la preuve en est qu’elle a tenté de m’empoisonner dès le jour de mon arrivée, à l’aide d’un poison très violent nommé Bubble Tea.

Miam Miam ...

Sous ce nom innocent qui pourrait à priori paraître joli, se cache un liquide lacté contenant des arômes fruités bien artificiels (comme en témoigne sa couleur), mais le pire reste les graines de tapioca qui flottent dedans. Pour ceux qui ne connaissent pas, et qui n’ont pas encore eux la chance de s’étouffer lorsque l’une d’entre elles arrive dans la paille, les graines de tapioca sont comme du caoutchouc : molles mais difficiles à mâcher, sans goût, et vous pouvez rajouter à cela un coté beaucoup plus gluant !

Bon, qu’ajouter de plus ? Pourquoi pas une une photo du salon :

Saurez vous trouver le thermomètre qui se cache dans cette image ?

Si vous voulez venir squatter, le matelas est fait pour ça ! Comme vous pouvez le voir juste en dessous de celui-ci, il est écrit « hockey » en lettres majuscules. Il y a aussi des skis (à gauche), et l’interrupteur est recouvert d’autocollants qui ne trompent pas : nous sommes bien au Canada !
Voilà, c’est maintenant la fin de l’article. J’ai jugé bon de m’arrêter et de ne pas montrer de photos de mes toilettes ou de ma machine à laver, désolé pour ceux qui auraient voulu en voir plus !

Two Door Cinema Club – New Houses.

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Ajout d’une rubrique.

Je viens d’ajouter une rubrique liens, pour y mettre tout plein de sites web.
Si vous pensez qu’il manque le votre, où il y a plein de photos typiques de votre pays, des labos du GREYC, ou encore de votre machine à laver (je ne vise évidement personne), n’hésitez pas à me l’envoyer !

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Capitaine Canada.

Par un beau matin, je décide de me rendre dans une grande administration nationale – de type sécu – pour obtenir mon numéro d’assurance maladie. Je remplis donc les formulaires, apporte tous les justificatifs, et affronte toutes les contraintes administratives avec bravoure. Je me signale ensuite à l’accueil, et vais m’asseoir à coté de tous ceux qui attendent. Tous les bureaux sont occupés, et des fonctionnaires d’une quarantaine d’années échangent avec les personnes qui m’ont précédées, probablement plus matinales que moi. Jusqu’ici tout est normal, cela vous est sûrement déjà arrivé.
Quand soudain, le miracle s’accomplit ! Au bout de 10 minutes seulement, un fonctionnaire jaillit dans une tempête rouge et blanche, et prononce mon nom (ou presque) : « M. Samuel ». J’ouvre alors les yeux, et m’avance péniblement, encore abasourdi par l’idée de ne pas pouvoir faire ma nuit de sommeil dans la salle d’attente. Le fonctionnaire m’adresse alors un large sourire et me dit : « Salut mon ami ! ». Mais … comment cela est-il possible ? Pas de temps d’attente ? Un fonctionnaire qui sourit et m’appelle « l’ami » ?
Suis-je encore endormi, ou est-ce un malade échappé de l’asile ? Et bien non, ce phénomène paranormal pour un Français s’appelle le Québec !

Pour plus de compréhension, nous appellerons notre fonctionnaire Martin par la suite. Reprenons donc le dialogue :
Martin (à lire avec un fort accent québécois): – Salut mon ami !
Surpris face à tant de familiarités, et pour ne pas lui manquer de respect, je décide alors de l’ignorer et ne réponds pas. Mais ce bougre continue :
– Comment va tu mon ami ?
Je suis alors tiraillé. Un « Quoi, tu veux me pécho ? » m’aurait peut-être tiré de cette délicate situation. Mais être sur la défensive n’était sans doute pas le plus judicieux. Je lui répond donc amicalement :
– Bien et toi mon ti caribou, comment tu va tu ?
S’ensuit alors un échange fort intéressant, où j’apprends qu’un autre Samuel Auguste réside au Québec, mais a 5 ans de plus que moi. Martin me dit alors que mon NAS (Numéro d’ Assistance Sociale) est valable à vie et ne changera jamais sauf si « tu épouses une tite québécoise ! ». Avant qu’il n’insiste pour me présenter sa fille, qui en bonne québécoise doit sûrement rêver d’épouser quelqu’un comme moi ne serait ce que pour obtenir la nationalité française, je lui pose la question ultime : mais à quoi sert le NAS alors que mon stage n’est pas rémunéré ? La sentence tombe alors : « Bah pour toi, pas à grand chose en fait… Mais c’est obligatoire. » (toujours avec un bon accent québécois).
Comme quoi, il y a aussi des choses qui sont comme en France !

Les Trois Accords – Tout nu sur la plage.

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Air Canada m’a pris sous son aile !

Comme titre, j’avais d’abord pensé à : Air Canada, ça c’est du vol ! Mais finalement, je n’ai pas gardé ce slogan, car pourquoi sous entendre des choses aussi affreuses alors que le voyage s’est très bien passé ?  🙂

Mon avion - extérieur.

Mon avion - extérieur

Tout d’abord l’embarquement. A l’aéroport, même si le temps d’attente aurait pu sembler long, je ne me suis pas ennuyé. N’ayant jamais pris l’avion auparavant, je ne voyais pas le temps passer, et me surprenais à rêver à chaque évocation des mots avion, canada, embarquement, hôtesse de l’air, ou encore caribou…

Mon avion - intérieur

Mon avion - intérieur

 

 

Une fois dans l’avion, j’ai rejoint ma place, où un oreiller et une couette (?) m’attendaient. Cela ne m’a pas du tout servi. J’ai également pu découvrir les légendaires bornes de divertissements incrustées dans les sièges avant. Celles ci proposent une carte avec la position de l’avion en temps réel, de la musique, des films …

Pas de films de gladiateurs au menu, mais j’ai pu combler mes lacunes cinématographiques en regardant 2001 l’odyssée de l’espace de Kubrick, en version originale. Au final cela m’a occupé cinq heures : deux pour regarder le film, et à peu près trois heures pour trouver où brancher les écouteurs, que j’imaginais aller sur le siège de devant, près de l’écran, alors qu’en réalité ceux ci se branchaient dans l’accoudoir de mon siège.

Le décollage a été beaucoup plus long que ce que je m’imaginais. En réalité, l’avion fait des petit tours sur la piste à vitesse réduite, avant de trouver la voie où décoller. A ce moment l’accélération est franche, et on quitte le sol ! Il faut un petit temps pour s’habituer à l’idée mais c’est une sensation agréable, avec un petit air de Google Earth !

Dernières côtes françaises.

Dernières côtes françaises.

Lorsque l’avion à pris son altitude de vol, c’est également très impressionnant. Pour une fois nous sommes au dessus des nuages, et survolons une sorte de mer de coton, très joli à voir :

Petits moutons

Petits moutons

Mer de nuages

Mer de nuages

Repas Air Canada

Repas Air Canada / Sac à vomi

Niveau nourriture, je ne m’attendais pas à grand chose, du type nourriture SNCF avec pain azyme. Et bien Air Canada m’a surprit, car c’était très bon ! En collation : une sorte de galette de blé roulée, avec du poulet et une sauce chinoise (oignons, épices, pousses de bambou).

En repas, quelque chose qui ressemblait à de la nourriture d’hôpital, mais en pas fade du tout, voir même en trop épicé.

 

Par contre, je m’attendais à un environnement calme et j’ai été surpris par le bruit de fond des réacteurs. Même si au bout d’un moment l’on s’habitue, cela rajoute de la fatigue. Avec le décalage horaire qui rajoute 6 heures, j’ai eu du mal à tenir éveillé, et ai surpris mon estomac en faisant deux fois plus de repas qu’en une journée classique.

Montréal

Montréal - Organisation typique des rues en grille.

Au final, même si l’atterrissage est rude, secoue le ventre et fait pleurer les petits enfants, il s’est passé sans encombres. Je suis donc bien arrivé au Canada et vais pouvoir me goinfrer de sirop d’érable !

Air – J’ai dormi sous l’eau

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Création d’un blog.

Réfléchissons un instant à cette curieuse démarche : pourquoi créer un blog ? Est-ce chez moi la naissance d’une furieuse envie d’écrire, qui n’aurait ensuite demandé qu’à faire vivre le Marsu – paix à son âme ? Ou plus simplement, juste le besoin d’imiter Pilou, maître incontesté du SkyBlog ?
En fait, rien de tout cela. Le but de ce blog est de pouvoir partager toutes mes formidables aventures avec vous, au cas où vous n’auriez pas encore eu la chance de pouvoir me parler via un client de messagerie (cf. rubrique contact). De plus, je compte bien publier de magnifiques photos prises tout au long de mon séjour, qui je l’espère sauront régaler même les papilles des aveugles.
Ne maîtrisant pas encore bien WordPress et débutant avec l’univers des blogs, celui-ci évoluera donc probablement beaucoup dans les jours à venir, et dès que j’ai le temps de prendre des photos, je commencerais par mettre une vrai bannière, promis !
En bas de chaque page, lorsque j’en trouverai la motivation, un peu de musique s’imposera pour agrémenter la lecture, merci à Tchoulpan pour l’idée (le plagiat c’est autorisé lorsque la source est citée, non ?).
Je tiens aussi à remercier de toutes mes forces Palkeo, qui est un peu beaucoup mon conseiller technique, et qui héberge également mon blog sur son serveur, me retirant ainsi une fière chandelle du pied !
Enfin, je terminerais de manière philosophique par un classique :

Lâchez vos comms’ !!! XD

General Elektriks – C’est l’introduction

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