Québec, je me souviens …

Chez nous autres québecois, le 24 juin n’est pas un jour comme les autres. Il est plus grand, plus fort et encore plus puissant, car ici la saint-jean est aussi la fête nationale du Québec ! Surtout pas de confusions avec la fête nationale du Canada, qui elle a lieu le 1er juillet. Vous ne rêvez pas, il y a bien deux fêtes nationales au Québec, soit deux jours fériés, deux semaines d’affilée avec week-end de trois jours ! Dès que je rentre, j’écris un courrier au conseiller régional pour lui proposer d’instaurer la fête nationale de la Bretagne !

Toujours est il que pour cette grande occasion, moi, Antoin, Pierre, Maxime (voir son article) et Étienne (voir le sien) avions décider d’aller fêter ça dans la capitale Québécoise, la ville de Québec, située à trois heures de route de Montréal. La fête qui y a lieu est, parait-il, immense et très animée ! C’est aussi une occasion pour moi de tester le covoiturage en tant que passager, ne le pratiquant en France qu’en tant que conducteur. Nous sommes donc parti le jeudi aprem’ avec André Pierre et Nadia, sa blonde, qui au vu de leur voiture semblaient apprécier le tunning. A l’intérieur de celle-ci, de bons gros haut-parleurs qui ont su égayer notre trajet. Étrangement celui-ci aura finalement duré moins de trois heures, le style de conduite de notre chauffeur étant du genre à doubler des amis à lui à fond par la droite (ici on a le droit), en leur faisant un fuck par la vitre …
Arrivés à destination, nous le remercions d’une accolade virile, qui malheureusement n’aura pas suffit à lui faire oublier que nous lui devions 30$ pour le trajet.

Attention les stroumphs, Gargamel est là !

Devenez ridicules juste avec un habit !

Une fois arrivés à Québec, il pleut à grosses gouttes, et nous allons poser nos affaires à notre première auberge de jeunesse : « l’autre auberge ». L’ambiance y est très familiale, et nous y faisons la connaissance de Louise, qui nous voyant trempés, nous prête pour quatre deux magnifiques ponchos bleus contre la pluie.

Ainsi parés de cette magnifique tenue, nous nous rendons donc en centre ville, puis aux plaines d’Abraham, où les concerts gratuits ont lieux, pour plonger en plein cœur de la fête. Autour de nous, beaucoup de gens vêtus en bleu et en blanc, des fleurs de lys, des drapeaux québécois … bref, tout le monde est bien là pour célébrer le Québec !

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Cependant lorsque nous arrivons, il y a des policiers partout qui fouillent les gens et empêchent le rentrée d’alcool sur les plaines. En effet le maire de Québec, Régis Labeaume, a décidé de cette petite nouveauté peu de semaines avant l’événement, afin de rendre la fête moins dangereuse, et surtout de laisser le monopole de la vente d’alcool aux vendeurs présents sur place … Toujours est il qu’avec cette mauvaise surprise plus la pluie abondante, la fête nationale à pris l’eau. A en croire les journaux, nous sommes vraiment passés la mauvais année, la fréquentation de l’événement ayant soudain été divisée par cinq à cause de cela !

Sinon c’était quand même bien sympa. Comme le veut la tradition, un feu géant était allumé pour la saint-jean. Sur la scène principale, les artistes québécois défilaient. Entre autres, il y avait le super groupe Les Trois Accords, avec un chanteur black interprétant « Elle s’appelait Serge« , ou encore « Dans mon corps de jeune fille, il y a du changement » (le décalage sur scène était alors très marrant à voir). Évidement d’autres groupes que je ne connaissais pas, avec plus ou moins d’accent québécois, et plus ou moins de texte. Dans l’ensemble pas trop, quand on voit apparaître sur l’écran qui sert de karaoké géant les paroles « les fesses (x7) », on se pose vraiment des questions sur la valeur de cette fête nationale !

Forte récompense à qui saura me dire qui est ce mec derrière qui s'incruste sur la photo ...

Métal !!!

Nous migrons donc rapidement vers la zone nommée party clandestine, où la musique y était plus intéressante. En vrac, quelques petits chapiteaux avec de l’électro, de la techno, et une grande scène pour les groupes de rock, de punk et de métal. Les derniers à s’y produire étaient un groupe qu’Antoin et Etienne connaissaient déjà, et qui étaient visiblement très attendus.

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Il s’agissait du groupe de métal québecois Anonymus. Ces derniers chantent en québecois, et insistent sur le fait qu’il faut défendre la langue française. Un de leur speech entre deux morceaux était d’ailleurs qu’écrire une chanson en anglais est simple, alors qu’écrire en français est un art, car il faut trouver les bons mots.

Le décalage entre accent québécois et métal pouvait faire sourire les français. Ainsi, un de leur morceau de métaleux est intitulé « Tabarnak », et était précédé d’un speech amusant :

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Une fois la party terminée, nous rentrons à l’auberge à pied, toujours sous la pluie, et nous couchons bien tard. Ayant réservé les auberges un peu tardivement, nous avions trois réservations différentes et étions dans l’obligation d’en changer tous les jours. Après un petit contre-temps du au fait que nous étions partis sans rendre les clés de la chambre, nous arrivons à l’auberge du vendredi : « Couette et Café à la Québécoise ». Celle-ci est tenu par Robert, ancien combattant et militant Québécois. Celui-ci nous résumera l’histoire de la ville de Québec, et tiendra des propos qui pourraient choquer de jeunes oreilles canadiennes comme « ici c’est le Québec, pas le Canada, vous ne trouverez pas de drapeau canadien chez moi ! » ou encore « si ça fait 400 ans qu’on a pas appris l’anglais c’est qu’on en a pas envie ostie ! ».

Tout ce qui est drole se termine par une bonne chute !

Chutes de Montmorency.

Après cette installation, direction les chutes de Montmorency. Celles-ci se situent à quelques kilomètres de Québec, dans un environnement naturel, plutôt bien préservé, et pas trop envahi par les touristes. De plus, les chutes de Montmorency sont les plus hautes du Québec, bien plus que celles du Niagara, bien que moins connues car moins larges et avec moins de débit.

Un pont permet de passer au dessus des chutes, et un escalier d’y descendre agréablement en prenant des photos à chaque paliers. Arrivé aux pieds des chutes, cela mouille bien, et les grands escaliers paraissent tout de suite nettement moins accueillant quand il s’agit de les remonter.

Je n'ai pas compté les marches, mais j'aurais pu ...

Les escaliers pour descendre au pied des chutes.

Mes muscles, c'est du vent !

Au pied des chutes, y fait tout mouillé !

Nous rentrons de cette ballade trempés, et nous décidons d’aller dans le centre de Québec. Pour y accéder, nous passons une porte fortifiée, l’intérêt de Québec étant justement d’être une ville fortifiée, possédant une citadelle, et autrefois entièrement entourée de remparts.

Celle ci ne possède malheureusement pas de machicoulis ...

Porte Saint-Jean.

Les créateurs de South Park buvaient donc de la bière ...

Oh my god, they kill Kenny ...

Nous nous arrêtons ensuite manger une raclette dans un restaurant conseillé par Étienne, puis allons digérer dans un pub. J’y découvre la bière Kilkenny, que je n’ai pas particulièrement appréciée, mais qui mérite d’être citée puisque c’est de là que vient la fameuse réplique de South Park : « Oh my god, they kill Kenny ! ».

Nous rentrons ensuite à l’hôtel faire sécher nos affaires et un gros dodo.

Le lendemain matin, nous nous voyons dans l’obligation de nous lever tôt pour faire le check-out et prendre le petit déjeuner, un brunch préparé par Robert. Nous y rencontrons un couple franco-allemand qui nous explique préférer les bed & breakfast aux hôtels, car l’ambiance y est plus humaine et chaleureuse. Nous changeons ensuite pour une dernière fois de lieu, et allons en dortoir dans une auberge de jeunesse. Le première impression était moins bonne que les précédentes, ambiance un peu industrielle, et le gérant n’étant pas disponible à notre arrivée.

Moi ze croyais que c'était une rue et ze me suis cogné dans le mur !  *snif*

Peinture murale.

Nous décidons ensuite d’aller explorer la ville de Québec. Sur les conseils de Robert, nous commençons par visiter la plus vieille épicerie du Québec toujours en activité. Nous déambulons à nouveaux dans les petites ruelles commerçantes du vieux Québec, puis nous allons au vieux-port. Au marché du vieux port, nous dégustons du cidre et du vin glacé, typique d’ici puisque ce sont les produits de vendanges qui sont réalisées lorsque les fruits sont gelés, le résultat est très sucré.

Autre lieu intéressant, le château de Frontenac, qui domine la ville. Celui-ci est un hôtel luxueux, mais ouvert à tous, puisqu’il s’y trouve de nombreuses boutiques. Nous avons ainsi pu profiter d’un panorama sur le fleuve Saint Laurent, à travers de larges baies vitrées au niveau du bar. Nous avons aussi bien sur fait toutes sortes de poses débiles en des endroits stratégiques et luxueux de ce lieu.

Très remarquable également, la gare de Québec. Construite en 1915, c’est donc un monument historique du Canada. La déco est ancienne et magnifique, et la gare encore utilisée :

 

Le castor se brule la queue !

Pauvre Castor ...

Pour le goûter, nous mangeons dans une enseigne typiquement canadienne, dont Pierre nous a parlé, j’ai nommé « Queue de Castor ». Il s’agit d’une pâtisserie de la forme d’une queue de castor, dont la pâte est frite dans l’huile. La pâte devient donc très craquante. Ensuite, celle-ci est recouverte d’un nappage sucré, qui peut-être du Nutella, du sirop d’érable … L’une des recettes s’appelle queue de castor du président Obama, en référence au passage de celui-ci dans cette enseigne, lors de sa visite du Canada.

Le tout se révèle donc très bon, mais est vraiment très gras, limite écœurant. Le décoration du magasin est faite avec des couleurs bonbons, et des portraits de personnages mangeant des queues de castor. Voici quelques photos :

 

 

 

En quête d’un vrai repas, nous mangeons ensuite des sushis dans un resto japonais, puis nous retournons à l’auberge. Nous tombons sur le gérant, qui nous récite son speech d’accueil sur ce qu’il faut voir à Québec. Mais finalement, c’est grâce à lui que nous apprenons la présence en ville du cirque du Soleil.

J’en avais beaucoup entendu parlé, sans pour autant pouvoir les voir en vrai, vu les temps d’attente pour réserver et le prix où sont habituellement les places. Mais ici à Québec, ville natale du cirque du soleil, les représentations ont lieu tous les soirs de l’été, du mardi au samedi … gratuitement ! Enfin, la municipalité leur a donné 34 millions de dollars pour qu’ils fassent le spectacle gratuitement !

Bon après un guitariste qui porte une jupe ...

Un bassiste bien balèze !

Le spectacle était en extérieur, sous un pont, avec en plus un décor urbain. Celui-ci durait une heure, et malgré la pluie, il y avait beaucoup de spectateurs, certains venus à Québec spécialement pour les voir. Leur créneau est le cirque contemporain, c’est à dire que plus que de cirque, il s’agit plutôt d’un spectacle grandiose avec plein d’artistes. Il y a une histoire, des danseurs pour les transitions, des musiciens et des chanteurs pour faire la trame sonore, et bien sur de supers effets lumineux et décors projetés qui s’intègrent parfaitement à l’ensemble. Le tout est basé sur le ton de l’humour et de la convivialité, le publique ayant parfaitement sa place, « toute photo est … fortement recommandée et le flash souhaité, pour mettre de l’ambiance et contribuer à la magie de la soirée » (dixit un présentateur).

Quant aux artistes de cirque, ils sont simplement impressionnants, que ce soit le funambule qui s’amuse à se mettre sur la tête sur son fil, les jongleurs qui se font du passing avec trois diabolos d’un bout à l’autre de la scène, la fille qui fait tourner six cerceaux en même temps un peu partout autour de son corps, le couple qui fait des portés tout en finesse comme s’ils ne pesaient rien, ou encore les acrobates qui font du trampoline et courent sur les murs, un peu à la manière de matrix. Bref, on s’en prends plein les yeux, alors si vous passez par là un été, allez les voir !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Son rire diabolique me laissait penser qu'il n'avait pas mangé de pâtes depuis fort longtemps ...

Même la pluie semblait faire partie du décor ...

Le dimanche, il nous fallait repartir. Mais avant cela, nous sommes allés faire un petit tour du coté des plaines d’Abraham, où les scènes étaient en train d’être démontées. Nous avons ainsi pu nous réveiller en douceur avec l’air frais du matin et un peu d’activité physique, qui consistait à s’approcher de petites marmottes pour pouvoir les shooter (avec l’appareil photo j’entends). Ensuite, direction le parlement national du Québec, pour une petite visite guidée, avant de rentrer à Montréal.

Est ce parce que les sénateurs sont tous morts ?

La chambre des sénateurs, qui n'est plus utilisée.

La chambre des députés.

Pour plus de photos, vous pouvez toujours aller voir la galerie, mais maintenant sur cette nouvelle adresse !

Voilà, au final ce fut un week-end bien sympathique, Québec est une très belle ville à visiter le temps d’un week-end !

London Elektricity – Just One Second

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C’est fini !

Mon stage à Montréal s’étant terminé en aout 2011, le voyage est maintenant fini et il n’y aura plus de nouvelles aventures sur ce blog.
Bien sur, la consultation de tous les posts reste toujours possible pour une duréee encore indeterminée ! 😉

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Montréal : Franco-folles et Francofolies.

En parallèle du week-end Summer School, Coline et Sabrina, qui m’avaient gentiment hébergé lors de mon séjour à Toronto, sont venues découvrir Montréal. Voici donc un aperçu de ce week-end !

Oh la honte, le panneau il tient sa guitare à l'envers !

Francofolies de Montréal.

Le vendredi soir, nous sommes sortis en centre-ville de Montréal, arrêt à la station de métro Place des Arts. C’est à cet endroit, en cœur du quartier des spectacles, que nous avons pu profiter des Francofolies de Montréal. Pour ceux qui connaîtraient, le principe est le même que les Francofolies de la Rochelle (et le fondateur aussi) : uniquement des artistes de pays francophones, ou utilisant la langue française (ou québécoise). Le festival est par contre beaucoup plus grand, avec beaucoup plus de spectateurs comme d’artistes, et gros point positif : plus de la moitié des concerts sont accessibles gratuitement !
Si tout se passe bien, j’écrirais d’ailleurs un article à ce sujet prochainement, car l’été Montréal est vraiment la ville des festivals !

Par contre ne me demander pas qui chante ...

Une des scènes gratuites des francofolies.

Ouin, j'ai eu la passoire alors que je voulais le tire-bouchon.

Dessous de table.

Le samedi, nous testons une adresse piquée dans le guide du routard et recommandée par des amis : La Paryse. C’est un restaurant à burgers (pas un fast-food), dont la déco est plutôt ancienne. Les dessous de tables sont une très bonne idée des propriétaires. Sur chacun figure un coloriage, et des pastels sont mis à la disposition des clients. Nous avons donc pu faire tout plein de beaux coloriages !

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Ensuite, pour que Coline et Sabrina aient un bon aperçu de Montréal, nous décidons de reprendre le trafjet du tour de la ville fait avec Maxime : visite du centre-ville l’aprem’, du vieux port le soir, et le dimanche à Mont-Royal. Je les emmène donc tout d’abord voir les tags de l’UQAM, et coté positif de retourner sur des lieux déjà visités : nous ne nous sommes pas perdus dans l’UQAM ! Mieux encore, j’ai découvert des tags que je n’avais pas repéré la première fois, comme celui-ci :

Une seule solution : effacer le tag !

Beau paradoxe politique ...

Durant la promenade en centre-ville, nous passons également devant de très belles peintures, sur des façades de maisons :

Tu aimes taguer ? Alors tag eule !

Voilà une jolie façade !

 Nous croisons aussi un drôle de monsieur, s’était-il égaré ?

C'est toi le corrupté d'abord !

Un manifestant égaré ...

Non non non, à la fracturation !

Coline, en pleine révolte !

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En fait, il se rendait à une manifestation qui se trouva aussi être sur notre passage, quelque chose à propos d’écologie. Il y avait des petits cœurs à coté des mots « air », « terre » ou « eau », un manifestant tenait une pancarte « go frack yourself » … Évidemment, les meneurs tenaient des discours très révoltés, mais en québécois, ce qui est toujours ben plus le fun !
« Nous sommes pour l’énergie hydraulique, le solaire, la géothermie, et l’éolien lorsqu’il est bien situé ! »

Bien sur, Coline a tout de suite adhéré à leur cause, et est allée manifester avec eux !

 

Arretons le gaz de schiste et mangeons des pates !

Non au gaz !

Je suis bleu, petit mais je ne crains pas Gargamel !

Finalement, personne n'osera s'attaquer à la banque !

Après être parvenu à se frayer un chemin à travers les manifestants, nous sommes allés nous ressourcer sur les pelouses de McGill University, où nous avons retrouvé nos amis fans d’Harry Potter (voir l’article sur le Quidditch) :

Et c'est le but, pour le gryphon d'or !!!

Joueur en pleine action !

Bien entendu, ce fut une révélation pour Coline, qui a décidé de se joindre à eux :

Trouvez celle qui n'y croit pas du tout ...

Coline parmi les siens !

Et il mangea la main de Coline ...

Coline nourrissant une créature satanique.

Logiquement, nous décidons de nous asseoir pour contempler les exploits de nos sportifs préférés. Antoin n’étant pas avec nous, les écureuils ne craignaient rien, se rapprochaient dangereusement de nous, et venaient même jusqu’à commettre des dérobades dans nos propres mains ! (cf. photo ci-contre). D’autres restaient à quelques mètres, et nous défiaient de leurs petits yeux fourbes et vils de pervers :

Pret à dévorer de la chaire humaine !

Écureuil aux aguets.

Finalement sortis indemnes de cette attaque inattendue, nous poursuivons la visite du centre-ville. Nous passons devant une marchande de souvenirs, et nous nous y arrêtons pour goûter du beurre d’érable. Coline nous dit le plus grand bien des sucres d’érable, en achète un sachet, et nous y fait goûter. Et bien c’est super sucré, et donc forcement trop méga bon !

Capitaine ... Canada !

Le C des Canadiens !

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Nous passons ensuite devant le centre Bell, où comme son nom l’indique il n’y a pas de moutons, mais bien les Canadiens de Montréal (si vous suiviez un peu …).
Nous passons donc devant le temple de la renommée des Canadiens, avec expositions d’objets ayant appartenu aux joueurs, des statues, et des portraits à leur effigies, pour que leur gloire soit éternelle !
N’étant pas passés aux horaires d’ouvertures, nous avons dus nous contenter des vitrines, et je ne pourrais donc pas vous en dire plus (mais c’est bien fait pour vous, vous n’aviez qu’à être sage d’abord !).

Mais je croyais que c'étaient des hommes, pas des Fame ...

Hall of Fame des Canadiens de Montréal !

Après cette visite, je suggérais à mes amies d’aller visiter le vieux port, puis le parc Jean Drapeau situé sur une ile juste en face, et d’aller se régaler à Chinatown … sans moi ! En effet, l’heure fatidique avait hélas sonnée pour moi, et je devais me rendre dans l’hôtel quatre étoiles dont je vous ai parlé dans l’article précédent. Le destin m’avait condamné à y manger ma pitance du soir au banquet qu’ils offraient. La vie est parfois trop cruelle…
Après quelques heures, je retourne à leur rencontre, et nous restons aux Francofolies jusqu’à pas d’heure, mais j’en ai également déjà parlé, je ne m’attarderais donc pas plus.

(Ellipse temporelle)

Vers 13H le lendemain matin, nous nous mangeons levons … mes excuses pour ce lapsus.

Coline "boit" du café (elle met du lait dedans ... oO)

Premier repas de la journée.

Oui, je vais encore parler de nourriture. Désolé pour ceux qui me le reprochent ou qui y sont allergiques ! Mais le tourisme avec des amis, c’est certes à 50% la découverte de jolis lieux, mais l’autre 50% est dicté par l’estomac et consiste à trouver des endroits où manger. Quand en plus il y a des offres gastronomiques différentes, comme les restaurants à brunchs, il faut bien en profiter !

 

Armure en mailles de protection + 45 pts

Combat de chevaliers !

Cette expérience nous rendant euphoriques mais nauséeux, nous allons ensuite passer l’après-midi à Mont-Royal, où tout le monde se pose sur les pelouses les dimanches, pour écouter ceux qui viennent y jouer du tam-tam. Nous regardions tranquillement un combat de petits chiens sur la pelouse, avec autour de nous des joueurs de tam-tam, des saltimbanques, des hippies, et autres drogués, quand soudain une silhouette moyenâgeuse (dans les 30 ou 40 ans) a attiré notre attention. Un individu vêtu d’une armure et tenant une épée à la main se dirigeait d’un pas ferme vers une direction encore inconnue. Conscients du danger, nous décidons de le suivre, mais en gardant une bonne distance. Finalement, nous débouchons sur une plaine où moult chevaliers se retrouvent. Après enquête, il s’est avéré que ce rassemblement à lieu tous les week-end après-midis pendant l’été.

Un cheval averti devient chevaux.

Carnage chez les combattants.

Bah tien, il va mourrir jeune celui là ...

Front d'attaque.

Comme pour le Quidditch, des règles semblent établies. Il y a deux camp qui s’affrontent, et lorsqu’une personne est touchée, parfois celle-ci lâche une de ses armes, n’utilise plus qu’un bras, ou se retire du jeu en s’asseyant par terre. Bien entendu, le dernier à rester debout a gagné. Même si ce sont majoritairement des hommes qui jouent, ce qui est amusant est qu’il y a une grande variété de costumes, plus ou moins d’époque, et des joueurs de vraiment tous âges. Un très bon esprit règne, tout le monde est fair-play et pas trop méchants avec les tout petits (mais bon faut pas pousser non plus, ils se font éliminer avant la fin quand même …) :

Jaune, comme le citron. Il ne te reste plus que 11 chaussettes jaunes à trouver Max !

Attention au loup garou, si ca se trouve c'est le maire du village !

Les policiers avaient oublié leurs armures chez eux.

Un gladiateur tombé au sol ...

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Sortis indemnes, mais un peu tard, de cette aventure, l’heure était venue de retourner au centre ville pour que nos deux Torontoises reprennent le chemin du retour. Ayant un peu d’avance, nous nous arrêtons aux Foufounes Électriques. Même si ce dernier nom peut sembler un peu étrange, il s’agit en réalité d’un bar très sympa et populaire à Montréal.

* GROS TROLL * ^^

Antoin, buvant toujours du jus.

La décoration de la terrasse est sur le thème jungle/ile de pâques, et celle de l’intérieur est faite de tableaux avec des zombies, qui sont à vendre donc renouvelés régulièrement. Le tout sur fond musical de rock/métal doux, et avec pour un prix très raisonnable une bière Unibroue à la main. Enfin cela est vrai pour nous mais pas pour Antoin, qui, sensible à de tels degrés d’alcool, a préféré siroter un verre de ce qui semble être du jus d’ananas (cf. photo ci-contre).

Après avoir bu son jus, ce qui est déjà très fort pour lui, Antoin a eu plein de délires et d’hallucinations, et nous a parlé d’un univers parallèle. Il nous a d’ailleurs rapporté une photo de ce voyage incroyable au pays des chats-lasers :

Voilà ce que ca fait que de boire du jus d'ananas !

Antoin, en pleine crise.

Et le week-end est déjà fini … Comme à l’accoutumé, toutes les photos en haute qualité sont à retrouver dans la galerie photo.
Pour cet article, je n’ai pas hésité à mettre de grosses touches d’humour/délires. Si vous trouvez que ça alourdi le style et rend trop pénible la lecture, surtout, n’hésitez pas à utiliser la fonction commentaire pour envoyer vos insultes !
Voilà, gros bisous !

Matmatah – Ribette’s.

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Summer School PASED.

Ça y est, cela devait bien arriver un jour, voilà un article où je vais parler travail !
Mais n’ayez pas peur, il y a quand même des choses très intéressantes, par exemple de la bonne nourriture gratuite, des citations piquées à un Googler (=employé de chez Google), et même une soirée dans un hôtel quatre étoiles !

Tout d’abord, pour étoffer quelque peu les renseignements de l’article sur Polytechnique, voici quelques informations supplémentaires. Ici, les étudiants travaillent normalement sous la direction d’un enseignant, mais dans mon département deux enseignants ont décidé de travailler en commun, je suis donc rattaché à leurs deux équipes : Ptidej et Soccer.
Oui, ici aussi les noms des équipes de recherche en informatique sont basées sur des jeux de mots. Dans l’étage de l’aile où je travaille, il y a ainsi :

  • Ptidej : Pattern Trace Identification, Detection, and Enhancement in Java.
  • Soccer : SOftware Cost-effective Change and Evolution Research.
  • Squirrel : Software Quality, Understanding, Inspection, Re & Reverse Engineering.
  • Crac : Conception et Réalisation des Applications Complexes.

Le contexte étant posé, passons maintenant au sujet principal de cet article : le Canadian Summer School PASED (Practical Analyses of Software Engineering Data).

Première question : qu’est ce qu’un « Summer School » ?
Et bien ce sont des étudiants et des chercheurs effectuant des travaux dans des domaines de recherches similaires, qui viennent d’un peu partout pour se rencontrer et en discuter. Au programme, principalement des conférences et des labs (comprendre travaux pratiques).

Info : les sièges sont rouges !

Public assistant à une conférence.

Ce cycle de conférence se déroulait du 16 au 20 juin, c’est à dire d’un jeudi à un lundi, week-end inclus !

Alors vous allez peut-être me dire : « Quoi, aller travailler le week-end, de 9H à 18H (arghh…), il faut être fou pour vouloir faire ça ! Et pis ça fait peur, ça a l’air de vachement ressembler à une journée en école d’ingénieur (amphi + TP), on ne fait quand même pas les stages pour subir ça tabernak’ !  »
Et bien détrompez vous, la réalité est toute autre !

Tout d’abord, ce sont nos labos qui organisaient l’événement. C’est une charge de travail supplémentaire conséquente pour les professeurs et les étudiants (mais pas trop pour moi étant stagiaire, et ayant juste aidé à transporter des T-Shirts). Mais cela a un gros avantage : pouvoir aller et venir librement durant ces cinq jours, et sans avoir à payer les frais d’inscriptions (plusieurs centaines de dollars quand même …).

Ensuite, ces cinq jours étaient bien sympathiques. Pour paraître sérieux, commençons en parlant du cycle de conférences. Celles-ci étaient de qualité, et mélangeaient intervention de chercheurs et d’industriels (le planning complet des cinq jours ici).

Même son T Shirt était gogol

Conférence d'un Googler

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Une en particulier m’a beaucoup plu : celle d’un employé de chez Google, à propos des échecs comme moyens de progrès. Alors certes, ce n’était pas très technique, et certains ont pu être déçu.
J’ai cependant trouvé le contenu très intéressant, même s’il y avait aussi un peu de pub pour Google, car le conférencier était vraiment très doué !

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Sur ses slides, de « jolis » dessins humoristiques faits à la main, et aussi cette superbe citation : « Statistics are like bikinis.  What they reveal is suggestive, but what they conceal is vital. » Et la publicité Google a fait son effet. Celui-ci nous a présenté la philosophie de Google en 10 grands points, dont certains bien sympas comme celui sur l’ambition « Great just isn’t good enough », ou encore celui-ci que je partage totalement : « You can be serious without a suit ».
On peut donc travailler chez Google en portant une cravate Titi et Grosminet, sauvé !

MIAM ... MANGER !!!

Palmiers géants.

Autre point très important du Summer School à mes yeux : la nourriture. En regardant le planning, vous verrez des lunchs, dîners, et de nombreuses pauses café ! En effet, tous les repas sont prévus. De la boisson et de la bonne nourriture (muffins, beignets, donuts, bagels …) est donc disponible à volonté et gratuitement pour s’en mettre plein dans le ventre. Et rien que pour ça, la présence vaut largement le coup !

Pizza, beer, beer ... !!!

Repas du soir.

Au premier plan, des bagels

Buffet du petit déjeuner.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Un des buts étant aussi l’échange entre étudiants/chercheurs présents, des plages de temps étaient spécialement aménagées à cet effet. Encore une fois, commençons par le coté sérieux de chose, la présentation des posters :

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Présentation des posters

Classe la petite BD sur le poster !

Heureux étudiant posant fièrement devant son poster

Le principe est simple : chaque étudiant a fait un poster pour y résumer ses recherches, et l’expose sur un panneau dédié à cet effet. Ensuite, chacun peut circuler pour prendre connaissance des recherches et des idées des autres, et discuter avec ceux-ci. L’ambiance est donc très sympathique, et cela permet de découvrir pas mal de choses.

Ainsi, cet étudiant (à droite) présente ses recherches plutôt amusantes. Sa théorie : si l’on fait venir dans une équipe de recherche quelqu’un qui n’y connaît rien dans le domaine, cela augmentera la productivité de l’équipe.
En effet, les chercheurs devront repartir de la base pour rendre leurs recherches accessibles, et auront donc un meilleur recul sur leur propres recherches.

 

Autre grand événement pour que tout ce petit monde se retrouve : le repas du samedi soir. Il n’était pas des moindres, puisqu’il s’agissait d’un buffet en plein centre-ville de Montréal, dans un hôtel de la chaîne Omni, soit un quatre étoiles s’il vous plaît ! Je vous laisse juger de la qualité par vous même avec ces quelques photos :

Omni Hotel : http://www.omnihotels.com/

C'est dans cet hôtel qu'avait lieu le repas.

Il a l'air sympa le fauteuil !

Un salon bien sympa !

La statue n'a aucune valeur : il ne lui manque aucun bras !

Hall d'entrée.

Mais ... qui prenait la photo ???

Un misteur bizarre qui se promenait dans l’hôtel en T-Shirt ...

N’oublions pas l’essentiel : le repas !

La table était bien dressée et très sage !

La table, faite pour ... manger !

Ou comment avoir de la nourriture gratuite et à volonté !

Le buffet.

 

 

Présentation du dessert faite par moi-même !  :)

Le dessert !

 

 

 

 

 

 

 

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Le Summer School était donc en très bon moment, qui change agréablement de la routine du labo, tout en ayant un apprentissage plus intense et plus intéressant qu’en école d’ingé. De plus, il permet de mieux faire connaissance avec les autres étudiants, qui en temps normal travaillent sur leur thèses, mais qui pour des raisons d’organisation se retrouvaient, et passaient pas mal de temps à discuter. Au passage, cela a aussi permis de glaner quelques bon plans sur des lieux/régions à visiter.

A la fin du Summer School, chaque participant se voit remettre un magnifique T-Shirt et un diplôme certifiant de sa participation, signé par tous les professeurs organisateurs :

Moi aussi j'ai mon zouli diplome !

Le diplôme Summer School : bien mieux qu'un doctorat

Bien sur, toutes les photos utilisées dans cette article l’ont été sans l’autorisation des protagonistes pouvant y apparaître. Pour continuer en si bon chemin, voici une série de portraits de personnes du labo prises pendant le Summer School, en tant que photographe presque officiel du labo :

Souriez, vous êtes filmés d'en haut !

Vu aérienne décoiffante des escaliers de l’hôtel Omnia.

Prise depuis un escalier (forcement roulant, on est au Canada ...)

Vu semi-aérienne de l'atrium de Poly, Nasir et Neelesh.

Comment il a trop la classe Zéphyrin !

Zephyrin posant devant un couloir de Poly.

Voilà, ça sera tout pour cet article. Comme d’habitude, vous trouverez plus de photos dans la galerie ! Et si vous voulez que je prenne aussi de jolis portraits de vous, et bien il faudra attendre que je rentre en France et venir me réclamer !

 Supertramp – School.

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Ottawa : week-end amusant et à musées.

Comme votre perspicacité vous l’aura soufflée, cet article traite d’un week-end passé à Ottawa, capitale du Canada, il y a maintenant plus d’un mois ! Oui, j’ai pris beaucoup de retard, car la passion du voyage et des distractions m’occupe la plupart du temps. Il ne m’en reste ainsi que trop peu pour rédiger des articles de blog et retoucher mes photos, afin de vous donner la meilleur vision possible du Canada. Car ne soyez pas dupes, c’est bien le but de ce blog que de vous faire rêver de cette terre idyllique et enchanteresse, même si en réalité mon oreiller est couvert des chaudes larmes que je verse chaque nuit en me remémorant mon enfance passée à courir à quatre pattes dans les champs de pissenlits …

Assez de digressions, partons maintenant sur Ottawa, ou plutôt Gatineau, située non loin mais séparée d’Ottawa par un canal et surtout par la langue, Gatineau étant située du coté Québécois. Je tiens tout d’abord à remercier Maxime, qui m’a hébergé et fait visiter ces villes, et dont vous pourrez trouver son article racontant ce week-end ici.

Commençons par la journée du samedi. Après avoir engouffré quelques gaufres, nous décidons d’aller au musée des civilisations, très connu par ici. Nous nous y rendons à pieds, en longeant le canal par la piste cyclable, pour ainsi profiter pleinement de la faune et de la flore environnante :

"L'eau ca brûle" - Maxime Guinin, 2011.

Rapides du canal rideau

L'enfant qui n'existait pas s'est fait écrasé par un train qui n'existait pas non plus. 0 morts et 0 blessés.

Pont de chemin de fer désaffecté

Mais pourquoi les canards font ils coin-coin ?

Une bernache du Canada

Une fois arrivés au musée des civilisations, nous tombons nez à nez avec un garde royal du Canada dans le hall. Comme il est là pour les touristes, forcément …. photo !

Minute culture : leur uniforme rouge est appellé "Red Serge"!

De gauche à droite : roi du champagne, garde royale du Canada et empereur Breton.

La première partie du musée est une expositions sur l’histoire des peuples autochtones du Canada, avec beaucoup d’objets d’artisanat indien. Nous voyons par exemple cette sculpture, qui se trouve être présente sur tous les billets de 20$ canadiens :

Ils rament sur le carrelage !

Sculpture : The Spirit of Haida Gwaii

Autre partie du musée très bien réalisée et plus attractive, la reconstitution grandeur nature de bâtiments de différentes époques et différentes vagues d’immigrations au Canada :

Plus vieille que ta grand mère !

Vieille voiture

* rien *

Façade de boutique

Et même pas de poussières !

Intérieur de boutique.

La où était fabriqué le marsu ...

Imprimerie

Également très intéressante, puisque c’est l’endroit où nous avons passé le plus de temps, le musée pour enfants. Dans celui-ci de nombreuses activités : ombres chinoises, une pyramide, un bus indien, un plateau pour jouer aux échecs, une cuisine avec de faux aliments, un stand pour faire des spectacles de marionnettes, un théâtre, des costumes pour se déguiser et faire le clown …

Avec tout plein de costumes pour faire le débile !  :)

Le théâtre

la souplitude de ma main en a impressionné plus d'un !

Pestacle d'ombres chinoises offert par Samuel !

Et même que j'ai gagné !

Partie d'échecs

Comme d’habitude, plus de photos débiles dans la galerie.

A noter également, la présence d’une exposition temporaire où il était malheureusement interdit de prendre des photos. D’après Maxime, cette exposition était installée «en hommage au tsunami qui a dévasté le japon ».
Nous avons également visité le musée des postes du Canada.

Refermons la parenthèse musée des civilisations avec une photo du plafond des escaliers principaux :

Oui, j'ai eu la brillante idée de regarder en haut !

Le plafond !!!

Sortis du musée vers 18H en y étant entré le matin, nous avions donc très faim, et sommes allés manger dans un restaurant thaïlandais. Ensuite, nous sommes rentrés car Maxime était très fatigué, n’ayant pas fait de sieste dans l’après-midi et réclamant sa maman. A 19H, ce dernier était donc au lit pour sa nuit de sommeil !
J’en ai donc profité pour me poser devant mon ordinateur, et rédiger le merveilleux article sur la collation des grades.

Le lendemain, direction Ottawa pour visiter le parlement du Canada. La capitale est vraiment très administrative, il n’y a pas beaucoup de choses à faire. Avec tous les bâtiments officiels, nous pouvions facilement compter au moins 20 drapeaux canadiens depuis le parlement. A l’extérieur, la police est partout et patrouille en permanence !

Ici aussi ces voitures font pin-pon (mais en un peu plus fort ...)

Une assemblée sous haute surveillance

Le saviez-vous ? Située devant le parlement, toutes les pièces jetées dedans vont à la recherche pour les handicapés du Canada !

La flamme du centenaire

Deux chambres composent le parlement, la première pour les députés, et la seconde avec les sénateurs :

Là où siègent les députés

Chambre des communes

Couper les nouilles au sécateur ...

Chambre des sénateurs

La bibliothèque du parlement est la seule partie à ne pas avoir été ravagée dans un incendie, et est donc plus ancienne. L’emprunt de livres est interdit au public. Durant la semaine, des gens y travaillent, sa visite est donc limitée. Mais le dimanche, nous avons pu y faire du bruit, et y prendre des photos.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, nous nous sommes rendu tout en haut de la tour du parlement, juste en dessous de l’horloge. De cet endroit il est possible de voir Gatineau et Ottawa. La vue est assez impressionnante, mais les vitres empêchent de faire des photos propres, sans reflets.

Le clocher que vous voyez au premier plan a été construit avant le 21ème siècle !

Gatineau et Ottawa vu d'en haut

Après cette visite, nous avons mangé et nous sommes baladés dans le centre ville d’Ottawa. Puis, en prévision du long trajet qui m’attendait pour rentrer sur Montréal, nous avons décidé d’acheter un goûter au Tim Hortons, plus précisément des Timbits (sorte de petits beignets en formes de boules, de différentes saveurs). Ensuite, nous sommes rentrés sur Gatineau pour être prêt pour mon départ, et pour prendre le goûter à coté d’une plage au parc Moussette.

Sur le chemin, Maxime me fait faire connaissance avec le Dairy Queen, une enseigne de marchand de glaces qui fait des saveurs de fous, et des glaces très grasses et très sucrées. Je demande donc une glace menthe/oréos, en grand format. Le format était vraiment très grand, puisqu’il s’agit en gros d’un grand verre de Mc Do rempli de glace …

Et c'était écœurant !!!

Voilà un goûter qu'il est bon !

Nous avons donc du constater rapidement notre échec : impossible de finir ce goûter gargantuesque. Plongés dans l’hyperglycémie, nous nous levons difficilement et allons faire une petite marche du coté de rapides pour brûler tout ça. Le coin était donc bien sympathique, mais l’heure de repartir est trop vite arrivée.

Et voilà, encore un super week-end de passé, vivement la prochaine excursion !
Encore une fois, un grand merci à Maxime !

Röyksopp – Happy Up Here

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Finale de la Coupe Stanley.

Afin que vous puissiez comprendre la suite de mes propos, commençons tout d’abord par quelques éclaircissements culturels sur Montréal.
Comme vous le savez sûrement, le hockey sur glace est très populaire par ici. L’équipe locale se défend plutôt bien : il s’agit des Canadiens de Montréal. Soyez vigilants à ne pas faire de confusion, car généralement lorsque l’on parle des Canadiens, il s’agit des joueurs de l’équipe de Montréal et non ceux de l’équipe nationale du Canada ! Leur aréna (comprendre grand amphithéâtre servant principalement de patinoire, mais pouvant accueillir d’autres événements sportifs ou des concerts) est la 5ème plus grande au monde. Il s’agit du centre Bell, du nom d’une compagnie de télécommunication, puisqu’ici la pub est partout et que les stades portent les noms des compagnies qui les sponsorisent …
Le centre Bell est donc très grand et dédié aux Canadiens (de Montréal !) :

Les employés de Bell sont appelés les moutons ... car les moutons Bell !

Place des Canadiens, dans la rue portant leur nom.

Hall à la gloire des Canadiens.

Entrons maintenant dans le vif du sujet : la coupe Stanley, qui est l’équivalent du graal pour toute équipe de hockey en Amérique du nord (Canada + USA). Un défi majeur pour les québécois est d’ailleurs d’expliquer aux français comment cela fonctionne, à moi d’essayer !
Tout d’abord, des championnats par ligues classent les équipes. Deux groupes sont ensuite créés, ouest et est (pour mélanger les pays), avec de chaque coté les 8 meilleurs équipes des ligues. On peut voir le déroulement comme une compétition classique commençant par des huitièmes de finales, sauf que pour gagner, il ne suffit pas de remporter un match, mais il faut triompher 4 fois face à l’équipe adverse. Il peut donc y avoir au maximum 7 matchs entre deux équipes. Ensuite, une fois que les deux meilleurs équipes sont déterminées de chaque cotés, elle s’affrontent en finale de la même manière.

Bref, toujours est il que la semaine dernière avait donc lieu la finale de la coupe Stanley, et plus précisément un 7ème match. La pression était donc à son comble. Les Bruins de Boston, qui ont éliminé les Canadiens de Montréal, affrontaient les Canuck de Vancouver ! La rancœur montréalaise était donc à son paroxysme face à cette équipe Bostonnaise ! Voulant prendre part et vivre pleinement ce moment important de l’histoire canadienne, j’ai donc fait irruption devant les cameras pour aller courir tout nu sur la patinoire lors du match.
Moi, mon colloc’, un collègue/ami de mon colloc’ (Pierre), et une colloc’ d’une collègue/ami de mon propre colloc’ (Clémence) avons donc décidé de vivre cette soirée au centre Bell (et oui, tout est lié !), et plus précisément dans son bar dédié au hockey : la cage aux sports.

Ouvrez la cage que les sportifs s'envolent !

Le bar ou s'est déroullée la soirée : la cage aux sports !

Arrivé bien en avance pour être sur d’avoir une table, nous nous installons donc et profitons du pop-corn gratuit et à volonté. En réalité, je soupçonne une vil stratégie commerciale : le pop-corn étant très salé, celui-ci donne soif, et pousse irrépressiblement le client à passer commande.

Tu vas perdre !!! Mauvais !!!!!

Supporter de Vancouver

Les supporters arrivent nombreux, dans l’ambiance, et au bout d’un moment le spectacle commence : c’est parti pour les pubs. Ah oui, car ici à la télé même au beau milieu de matchs super importants, il y a des coupures de pub tout le temps. Au final durant un match, il y a autant de pub que de sport.
L’avantage est que pendant un programme pourri, comme une course de Nascar, nous sommes bien contents d’avoir les pubs Québécoises. Car ici il y a déjà l’accent et la prononciation, mais en plus toutes les pubs semblent s’être bloquées dans les années 80. Prenons un bel exemple, le tomatoes factory !

[youtube KudoFJAwrhQ]

Épuisés de voir ces hockeyeurs transpirer et fournir tant d’efforts, nous décidons alors de récupérer un peu en commandant à manger. Détail pratique, le serveur du bar nous avait déjà apporté la carte sans qu’on le lui demande, et était déjà passé trois fois nous demander ce que nous désirions manger.
Comme à chaque fois que je peux avoir l’occasion d’en poster, voici une photo remplie de bonne nourriture :

Miam miam le manger !

Bref, au final nous avons vu le match et passé une bonne soirée. Par contre les Vancouverreux ont perdu… Du coup tout le monde était super triste et malheureux à la fin !
Comme d’habitude, plus de photos dans la galerie !

Rien à voir, mais le lendemain matin en lisant la presse, j’apprends que des individus ont déambulés dans les rues de Vancouver, brûlant des voitures sur leur passage. Et bien il était temps ! Enfin une action écologique à l’échelle d’une grande ville !

Et pis d’abord, s’ils ne sont pas content, ils n’ont qu’à se mettre au roller !

Hockey – Learn To Lose.

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Toronto : week-end open door !

Il y a maintenant fort longtemps (le week-end du 28 mai) j’ai pris un troisième jour de congé pour étendre mon week-end, et aller dans un coin étrange du Canada où les gens parlent anglais, plus précisément Toronto.
Je tiens d’ailleurs à remercier Coline et Sabrina pour l’hébergement et ce super week-end !
Par la suite et dans la galerie, l’une de ces personnes (la deuxième !!!) ne sera pas très visible sur les photos, ne souhaitant pas que je diffuse celles-ci pour d’obscures raisons qui n’appartiennent qu’à elle …

Votre ami pour voyager incognito !

Megabus ! Youpi !

Première étape, prendre le bus. Ayant choisi un billet pas trop cher, celui-ci à un look terrible !
Ensuite, c’est parti pour 7 heures de route. Le même temps que pour rentrer en France en fait !
Un québécois « francophone » se propose de m’aider à porter mon sac, en me demandant : « C’est correc’ ? ». Je ne le comprends pas, contrairement à une femme de Toronto parlant anglais…

Minute culture : en anglais gauffre = waffle !

Classique mais bon, surtout le bacon

Arrivé à Toronto, Coline m’attends au métro et tout se passe niquel. Je découvre leur logement universitaire, avec des chambres peuplées de jeunes venant des quatre coins du monde, et la bonne ambiance qui va avec.

Le lendemain matin, la journée commence bien, puisqu’elle commence par un brunch.

 

Ensuite, il est décidé d’aller se balader dans le centre, pour me faire découvrir cette ville, qui est bien plus « américaine » que Montréal. Sur le chemin, nous passons à Queen’s Park, où le personnel de Toronto permet à qui en a le courage de toucher à un serpent, sûrement super méga venimeux !!!

Le serpent a des écailles ... comme les poissons !!!

Serpent delamorkitu !!!

Après la traversée de ce parc, nous passons devant l’assemblée législative de l’Ontario. Beaucoup de gens sont là, et le l’assemblée législative semble pouvoir être visité. En réalité nous apprenons que je suis venus pile-poil au bon moment : pendant le week-end annuel des « Toronto Open Doors » ! Tous les bâtiments administratifs et de grandes entreprises sont donc ouvertes au public, des guides présentent les monuments, leurs rôles, et comme vous allez le voir des petites surprises « mises en situations » sont prévues. Toute la ville de Toronto se transforme en aire de jeux géante !

Commençons donc par l’assemblée législative de l’Ontario, où sont discutées et votées les lois :

Ralala, mon appareil est neuf mais fait déjà de vieilles photos ...  ><

Assemblée législative de l'Ontario (35mm + grand angle + vieillissage effect + outdoor + ^^ = tadam !)

A tout moment les députés peuvent lancer d'ici un missile intergalactique et même interstellaire en appuyant sur un bouton (rouge of course !)

Salle de réunion ...

Chaque siège a le même age que le député auquel il appartient !

Chambre des députés

Je n'ai pas voulu du guide, j'ai pris le lustre !

Des guides en uniformes sont même prévus pour les photos avec les touristes !

Après le pouvoir législatif, direction le pouvoir judiciaire, avec la visite de la cour suprême de justice de l’Ontario. Anecdote, mais qui n’en est pas moins sans importance, sa coupole est faite en pierre de Caen …

J'ai tout lu !

Bibliothèque de la cour

Je connais un pierre qui habite à Caen !

Désolé de briser la beauté de l'image, mais la fille joue à la DS ...

Qu'on lui coupe la tête et ... MOUHAHAHAHAHAHA ...........

Juge suprême à son bureau, ultime recours pour tous les litiges en Amérique du Nord, et bientôt maître du monde !

Autre curiosité, un bâtiment dont une aile avait besoin d’être rénovée, et qui a été … heu … Ça fait quand même bizarre en plein milieu d’un vieux bâtiment !

Un vaiseau extraterrestre a atterit à Toronto ! Coline et Sabrina mènent l'enquete !

Restaurer du vieux avec du neuf !

Le soir, retour à la résidence universitaire, où nous nous nourrissons de gâteaux apéritifs et passons la soirée dans la chambre de Chiliens. Ces derniers m’ont ouvert les yeux sur plein de points. Il m’ont ainsi appris que :
– Le vin et le fromage chilien sont les meilleurs du monde.
– La tour Eiffel, l’arc de triomphe et les châteaux de la Loire sont des copies de célèbres monuments chiliens.
– Les Beatles étaient chiliens d’origines. D’ailleurs John Lenon s’est fait assassiné à Santiago.
– Christophe Colomb était chilien.
– Dans deux ans le Chili rachète la France, et nous parlons tous espagnol !
– MAIS, tout n’est pas parfait pour eux. Même si à priori ça semble incroyable comme pays, malheureusement les plus belles femmes au monde sont en Argentine …

Bref, après une bonne soirée, nous décidons malgrès tout de nous lever le lendemain ! Et c’est reparti pour les portes ouvertes avec la visite des studios Rogers. Tout d’abord, nous visitons un plateau sur lequel il est à la fois présenté le journal, et des émissions culinaires :

Malheureusement, nous n'étions pas en direct ...

Plateau du journal

Evidement, on y retrouve les filles !!!

Coté cuisine

Ensuite, direction l’étage avec la régie, et des journalistes pour nous expliquer comment sont faits et montés les reportages des journaux télévisés !

Il y a des écrans ...

Régie générale

Ce matin, j'ai mangé une pomme !

Régie de l'étage des rédacteurs.

Mais souris, je te prends en photo !

Madame qui explique le montage d'un reportage (rédaction portugaise)

Ensuite, direction l’étage le plus important : la météo. Pour aider le présentateur, placé devant un fond vert, des écrans diffusant son image devant la carte sont disposés tout autour de lui. Du coup lorsque qu’il veut montrer un nuage sur la carte, il peut faire semblant de la regarder, mais en réalité regarde l’écran sur le coté !

Matrix était une station de prévision météo ...

Coline, miss météo !

Il fait beau ... content !!!

Samuel, présentateur né !

Ensuite, affamés, nous décidons de manger un hot dog. Cela est vraiment caractéristique de Toronto : toutes les rues sont parsemées de baraques à hot dogs. Cela permet de manger pour pas cher, et l’on se sert soit même sa garniture !

Toronto en est envahi

Baraque à hot dogs.

Très sympa à visiter, il y a le quartier de Kensington Market. C’est comme le quartier chinois sauf qu’ici c’est le quartier multiculturel, avec de petits cotés hippies …
D’une maison à l’autre les ambiance sont très différents : bar cubain avec musique qui va bien, boutique tibétaine …

Ici, l'herbe pousse partout ...

Voiture de Kensington Market

Bon sinon, comme on est à Toronto, il y a bien sur la CN Tower, deuxième plus haute tour au monde (en comptant l’antenne).

Elle est énorme ...

CN Tower

Et pour terminer, comme je me l’étais promis lors de l’achat de mon réflex, voici quelques photos un peu plus artistiques :

 

 

Voilà ! Pour plus de photos de Kensington Market, de policiers en uniforme qui se la pètent, ou pour sentir toute la poésie d’un petit écureuil qui mange une frite trouvée dans une poubelle, je vous invite comme d’habitude à consulter la galerie !

Pour finir, une petite chanson qui correspond bien au week-end puisque Coline s’obstinait à nous la mettre dans la tête.

REM – Loosing My Religion

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Collation des grades.

Collègues du labo !

La semaine dernière, j’ai eu la chance d’assister à la collation des grades de l’université de Montréal. Il s’agit d’une cérémonie annuelle de remise des diplômes de Polytechnique, de HEC, et de l’université de Montréal, aux étudiants ayant réussi leur soutenance de thèse. Une personne ayant fait sa thèse au labo étant ainsi récompensée, nous sommes donc allés faire un tour.

 

Premier différence de taille : les costumes de cérémonie. Tous les étudiants récompensés pour leurs efforts sont ainsi dans la même tenue, et les personnes importantes (direction des écoles…), ont elles aussi leur costumes de cérémonie, mais un peu moins terne, avec de jolies couleurs à la place du noir.

Tribune où se déroule la cérémonie.

Étudiants en costumes de cérémonie.

La cérémonie se déroule dans l’amphithéâtre principal de l’université, qui est plutôt très grand et impressionnant, surtout par rapport à notre amphi ! Mais bon, il faut aussi savoir que l’Université de Montréal est la plus grande université francophone du monde…

Oui, il y a du monde ... et ils sont tous super sages !

Les premiers à se voir remettre un prix sont les docteurs honorifiques. D’après le site internet de l’université : « Le doctorat honoris causa est conféré à des personnalités de renommée nationale ou internationale. Il souligne leur contribution exceptionnelle à un domaine en particulier, qu’il soit scientifique, artistique, culturel, économique ou politique. »
Cette année, étaient donc présent et récompensés : Bob Hinings, Jie Zhang, et Jean Chrétien.

Avant la montée de chacune de ces personnes sur l’estrade, un film biographique de 5 à 10 minutes type documentaire (avec interviews, images d’archives …) est diffusé sur écran géant pour rappeler leurs faits marquants.

Documentaire sur Jean Chrétien.

Ainsi, Jean Chrétien est un ancien ministre du Canada, et a réduit le déficit budgétaire canadien de 42 milliards de dollars (!) durant son mandat. Lorsque la voix off a précisé qu’il est connu pour avoir refusé que le Canada participe à la guerre en Irak, toute l’assemblée a applaudi.

Ensuite ce dernier a fait un discours au nom des trois docteurs honorifiques, drôle et très intéressant. Il était principalement question du rôle primordial de l’éducation, et de conseils donnés aux jeunes diplômés : vivez ambitieux et optimistes ! (ah oui, et puis engagez vous en politique qu’il disait …)

Après ce beau discours, petite pause musicale avec des étudiants de la faculté de musique de l’université, jouant du haut du balcon :

Le coin musique de l'amphi

Ensuite, c’est au tour des étudiants. Appelés un à un, par filières, ces derniers se voient remettre leur précieux diplôme. Quelques privilégiés (44 étudiants sur 461), dont le nouveau docteur de notre labo, voient l’énoncé de leur nom assorti de la mention « sur la liste d’honneur du doyen ».

Les étudiants attendent sagement d'être appelés.

Et oui, c'est toi le suivant ! Petits frissons ...

Le grand moment : la remise du diplôme !

La cérémonie se termine par le discours d’un étudiant, dont la thèse est particulièrement brillante. Je n’ai pas pu entendre le discours de cette année, pour cause de départ précipité à Toronto, mais je sais qu’il s’agissait d’une étudiante parlant de l’épreuve que représente les trois ans de travail du doctorat, grâce à nos amis cameramans :

La cérémonie est diffusée en direct sur internet.

Il est donc possible de rattraper les moments clés sur internet. Le gros avantage d’avoir des cameramans et photographes professionnels, c’est surtout de limiter le nombre de vidéos « maisons » qui sont parfois … comment dire …
Tiens, prenons Marcel ! Aujourd’hui est un grand jour pour Marcel, qui devient docteur en droit ! Marcel aurait pu faire une vidéo pour parler de cette grande fête, mais non … Marcel décide d’en faire 4 ! Pour être sur d’être vu ! Amateurs de nanars courrez voir « Marcel, ou le gendarme à Montréal« , ou bien encore « Marcel est une grosse tête« .

Bon, nous on n’a pas le droit aux costumes de cérémonies, mais grâce à l’école nous avons quand même Deauville pour la remise des diplômes, donc pour des Français justes ingénieurs, on s’en sort pas trop mal ! Parce qu’ils ont quoi déjà les docteurs comme cérémonie à Caen ? Ah oui, (presque) rien !

Au final, il y a quand même de gros progrès à faire en France sur la remise des diplômes …
Quoi qu’il en soit, bravo à tous les diplômés qui ont été jusqu’au bout d’un doctorat !

MGMT – Congratulation

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Fin de semaine à Montréal.

Chose promise devient réalité, après le gros week-end de trois jours passé sur Montréal avec Maxime les 21, 22 et 23 juin (oui, j’ai pris du retard), voilà tout plein de photos (voir la galerie) et bien sur une trame narrative pour les accompagner.

Samedi matin, nous commençons la journée de bonne heure (vers 13H), et décidons d’aller prendre un brunch. Nous nous rendons donc au restaurant « La petite marche », sur l’excellent et délicieux conseil de Ludivine, notre coloc’, mais qui malheureusement n’était pas là pour en profiter.
Cette fois-ci je vous rassure, aucune tentative d’empoisonnement. Même si le melon était un peu fade (si vraiment il faut dire du mal), tout le reste était super trop miam miam !!!
La carte est très imposante : 23 choix qui ne permettent aucun choix. Je m’explique : la carte sert à choisir le plat qui peut être une crêpe, comme sur les photos ci-dessous, ou une omelette … Tout le reste, soit approximativement 4 fois plus, est considéré comme de l’accompagnement, et est servi systématiquement. En boisson, du jus d’orange et du thé/café. Il y a aussi les œufs, servis au goût du client.
Voici quelques photos pour vous mettre en appétit !

Avant

Avant

 

– Excusez moi ?
– Allô !
– S’il vous plaît, quelles sont les différents cuissons pour les œufs ?
– Cuisson miroir, brouillé, crevé, poché, cramé, écorché vif et à la coque, c’est tu correc’ ?
– Ok merci !
– Bienvenue !

 

(En fait parler québécois c’est un peu comme un Kamoulox, mais avec l’accent …)

Pendant

Après

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite, petite ballade digestive dans le centre ville. Bien sur, beaucoup de gratte-ciel…

… mais aussi une magnifique œuvre d’art qui, d’après certaines sources, semblerait être participative (pour plus de grimaces, voir la galerie) :

Étonnement

 

Un doigt de moquerie

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est durant cette balade que nous sommes passés dans le parc de Poudl… heu, de McGill College. Le décor est très sympa, surtout par ce beau temps. Mon colloc’ Antoin (mais si vous savez … celui qui est très méchant…) a tenté d’agresser un écureuil. Pauvre bête …

Ça se mange la viande d'écureuil ?

Après cette entracte récréative, j’ai mené la petite troupe à l’autre université du centre ville : j’ai nommé l’UQAM (une vraie : francophone et sans quidditch). Je souhaitais leur faire découvrir la chose étonnante qu’un ami m’avait montré : le mur de la rébellion. Il s’agit d’un espace, où plutôt de murs, afin que les étudiants donnent libre cours à leur imaginations, souvent débordantes. Cela occupe tout un étage (le deuxième), d’un des bâtiments de l’université (oui, il y en a plusieurs), et comment dire … il faut trouver !

Les couloirs sont donc entièrement peints et couverts de slogans type mai 68. Pour un français cela fait assez surréaliste, je vois mal notre administration encourager une telle pratique à l’école !

Couloir "normal"

Spectacle grandeur nature

"Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre".

Qui vous a dit que les québécois ont quelque chose contre l'anglais ?

Pour voir plus de photos, vous pouvez cliquer sur galerie.

Le soir, direction le vieux port. Nous nous sommes fait péter le bide dans un bon restaurant chinois, et ensuite, on reprends tout plein de photos en milieu aquatique (voir la galerie).

 

Pour continuer à parler bouffe, enchaînons sur le lendemain dimanche, journée que nous avons passé en compagnie d’Étienne.

A midi, direction le restaurant belge « Frite alors ! », dont la déco est entièrement dédiée à la bande dessinée. Les frites sont excellentes, mais si nous y allions ce n’était pas pour les frites, que l’on mange déjà à chaque repas à la cafet’ et dans les fast-foods, mais pour manger du caribou. Hé oui, les Rodolphe burger contiennent tous de l’authentique viande de caribou !

Une bière belge ... fabriquée au Québec !

J'ai l'impression de me répéter, mais c'est trop bon !

Et voilà le fameux burger de caribou !

Pour plus de photos, je ne saurais que vous conseiller de consulter la galerie.

La foule en délire devant les Tam-Tam

 

Fatigués par tous ces repas, nous avons ensuite décidé de passer l’après-midi tranquillou sur les pelouses de mont-royal. Tous les dimanches, les joueurs de tam-tam s’y retrouvent, en jouent, et il y a vraiment du monde !

 

La montée est grande, longue, interminaabbbllll...

Désireux de s’ouvrir l’appétit pour le repas du soir, Maxime et moi-même décidons ensuite d’entreprendre la grande et terrible ascension du mont-royal, le plus haut sommet de Montréal, pour aller se poser aux panoramas. Les photos rendent pas terrible à cause d’une épaisse brume (oui, comme à Grenoble…), mais la vue vaut le détour et les litres de sueurs versés pour monter sont agréablement compensés grâce aux petites fontaines rencontrées sur le chemin.

Toujours en train de boire celui-là ...

 

 

 

 

 

 

Au loin, le stade olympique

Bien sur, nous avons pris bien plus que ces 3 photos ! (voir la galerie).

Ensuite direction le bar nommé : « Le petit Medley ». Tous les dimanche soirs, des matchs d’impros y sont organisés, avec l’excellente troupe « les cravates ». C’est un peu notre messe à nous : un bon match d’impro, de l’ambiance, et des pichets de Maudite qui défilent sur la table … c’est comme un avant goût du paradis !

Par respect envers les gens qui boivent et les artistes qui vont parfois un peu vite mais ne méritent pas de se faire flasher, aucune photo n’a été prise (voir la galerie).
Sachez que si vous n’avez cliqué que maintenant pour voir la galerie, je vous en veux beaucoup, et c’est donc bien fait pour vous !

Pour des raisons de confidentialité, la journée du lundi sera passée sous silence.
En fait à part un vrai donut (super bon) mangé à midi dans un Tim Hortons, il ne s’est pas passé grand chose de palpitant (visite avec Maxime de polytechnique, du campus…).
Vous avez déjà les photos !

Pour finir l’article en beauté, une leçon de morale. Après en avoir terriblement souffert, j’ai pu à mon tour être bourreau et me venger sur une innocente victime : Maxime a bu (ou plutôt goutté) un Bubble Tea !

Comment Maxime a l’air d’aimer !

Voilà, et le week-end dernier, il n’y avait pas de jour férié, mais je m’en suis quand même pris mon lundi ! Direction Toronto pour trois jours, où Colline et Sabrina ont eu la gentillesse de me recevoir ! Bientôt un article sur cet autre super week-end ! (au rythme où je publie … dans un mois ?).

The Asteroids Galaxy Tour – The Golden Age.

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Bienvenue à Poudlard !

Lundi dernier était férié, car c’était la fête de la reine (Victoria) au Canada, et au Québec la fête des patriotes. Nous avons donc eu droit à un week-end de 3 jours, en compagnie de Maxime, venu découvrir Montréal pour l’occasion. Prochainement, un article sur ce gros week-end et plein de photos ! Mais aujourd’hui, je vais vous présenter une découverte insolite faite durant ce week-end…

Samedi après midi, nous nous baladions dans le parc de l’Université McGill. Le style est assez ancien, plutôt joli, et il faisait beau, alors pourquoi ne pas en profiter ?

McGill. En arrière plan, la bibliothèque.

McGill. En arrière plan, la bibliothèque.

Comme toutes les universités nord-américaines, la culture et vie étudiante est bien différente de la notre. On trouve ici des clubs de football américain ou de cheerleading. Mais à McGill, il y a des activités encore plus, disons … différentes ?

Ici, cela coute cher de s'attaquer aux arbres.

Les sorciers sont très respectueux de l’environnement !

Derrière la foret enchanté de McGill College, que protège le gros Hagrid, d’étranges personnages s’affairaient. Il y avait un balais, mais il ne s’agissait pas de danse classique. C’était même des filles et des balais, mais – incroyable – elles n’étaient pas là pour faire le ménage ! Ces personnes tendaient le bras, prononçaient quelques mot et un balais arrivait dans leur main ! Et oui, nous allions assister éberlués à un entraînement de l’équipe de Quidditch de McGill !

 

La première étape consistait donc à appeler le balais, ce qui n’est en soi pas sorcier. Ce n’était même pas sorcier du tout puisque cela se faisait en glissant un pied sous le balais, puis en donnant un petit coup discretos, et en se foirant lamentablement à peu près une fois sur deux lorsqu’il s’agissait de le rattraper – spectacle fort amusant.

Nous attendions donc le décollage avec grande impatience, mais quelle ne fut pas notre déception de voir les équipes voler au ras des pâquerettes, courir sur l’herbe de manière assez raide, comme s’ils avaient tous un balais dans le c.. ha non pardon, entre les jambes !

Ouais, je vais m'envoler !

A gauche, une joueuse tentant de s'envoler !

Par certains cotés cela ressemblait à un foot car, au delà du fait que ce soit aussi un sport ridicule, cela se joue avec un ballon. Les « joueurs » frappent du pied dans une balle, et doivent marquer dans des cerceaux avec les mains. Il y a aussi d’autres joueurs qui possèdent un ballon à la main, courent, mais ne font pas de passes. Vous n’avez rien compris ? Rassurez vous, moi non plus !
Je ne pourrais malheureusement pas vous en dire plus sur les règles, s’il y en a, mais nous avons eu le droit de voir quelques belles actions et des combats, puisque l’on semble pouvoir arracher la balle des mains des joueurs adverses. D’ailleurs je ne sais pas non plus qui étaient les joueurs adverses, puisqu’ils arboraient tous avec fierté le très officiel maillot de l’équipe de Quidditch de McGill.

Depuis 1821 ... Mais alors elle a 190 ans ?!

Depuis 1821 ... Mais alors, elle a 190 ans ?!

Une seule certitude, ce que nous avons vu est réellement magique :

Apprenti sorcier ayant un magnifique T-Shirt !

Apprenti sorcier ayant un magnifique T-Shirt !

J’espère au moins que faire parti de l’équipe de Quidditch leur rapporte aussi des points bonus. Participation à la vie associative ? Ou mieux, rayonnement de l’école ? Car après tout, leur principal pouvoir est surtout celui d’attirer à eux tous les objectifs d’appareils photos.

Bref, voilà un « sport » très sympa à voir. Pour Maxime et Antoin, ce fut une révélation : ils veulent fonder la FFQ (Fédération Française de Quidditch) dès leur retour en France, et sont convaincus que ce sport percera un jour.
Pour ma part, je pense que ce sport manque encore de maturité. Bah oui, il est où le Monsieur habillé tout en jaune et qui court dans tous les sens pour faire le vif d’or ?   😀

Girls in Hawaii – Short Song for a Short Mind.

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